Le Maréchal Mbappè LeppéEn 1965, Salif Keita disait à propos de Samuel Mbappé Leppé: „ je n´avais jamais vu un homme aussi grand par la taille et par le talent , il a une vision très large sur le terrain et il trouve toujours l´endroit où il doit placer son ballon. Mbappé Leppé est un footballeur hors norme doté d´une frappe de balle phénoménale”.Venant de la part de l´un des plus grands footballeurs que l´Afrique ait jamais engendrés, ces propos résonnent comme un hommage implacable. Il faut dire qu´à l´orée des années 60, Samuel Mbappé Leppé et son équipe l´Oryx Bellois de Douala cristallisent déjà l´attention de tous les footeux par leur talent. Ils remportèrent la première coupe d´Afrique des clubs champions en 1965.Au plan national, Mbappé Leppé fut l´une des meilleures gâchettes du championnat national de football de première division dans les années 50 et 60. Son souvenir est resté indélibile dans la mémoire collective, ses exploits qui lui ont valu le surnom de “Maréchal” relèvent souvent de la légende- sa frappe de balle était si puissante qu´il avait tiré une balle de tennis en l´air et elle n´était retombée que quatre jours plus tard.Affabulation ou vérité, toujours est-il que Mbappé Leppé est la première véritable star du football camerounais . Avec l´Oryx Bellois et les Lions Indomptables, il a commencé à tracer le sillon du prestige du football national. Pour autant , le Maréchal n´a pas toujours tiré les dividendes de son énorme talent. Il est ainsi décédé dans un certain dénuement , un jour de Noel 1985 à l´Hopital Laquintinie de Douala.Néanmoins, son souvenir reste entretenu par un stade à Douala qui porte son nom, à Akwa, en plein Coeur de la communauté Sawa dont il est originaire. Mais dans le cadre du plan de développement de Douala, le stade Mbappé Leppé est appelé à disparaître. L´on espère que la mémoire du Maréchal sera honorée par une autre oeuvre digne de sa stature et de sa légende. En tout cas les vrais footeux du Cameroun et meme d ´Afrique ne sont pas amnésiques…..L ´ Indomptable CAN 2006Le stade Mbappè Leppé en état de décrépitudeEn juin 2002, une mission effectuée par Messieurs Dellazie et Claude Constantini à l'invitation du délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala de l'époque, avait évalué l'état d'avancement de la dégradation de ce stade qui avait fait la fierté de la ville de Douala dans les années soixante.Cette mission ne se limitait pas à ce grand besoin de reconstruire le stade d'Akwa .Il s'agissait, au bout du compte, « d'aménager complètement » ce stade délaissé en plein centre ville de Douala. Quelques années plus tard, rien n'a été fait comme à l'accoutumée pour reconstruire ce stade mythique qui est devenu depuis quelques années le stade Mbappe Leppe.L'année dernière, c'est dans ce stade que s'était déroulé le Beach Soccer African Pro Tour, organisé par Basile Boli, ( NDLR les 25 et 26 novembre 2006) .Pour l'occasion, une aire de jeu en sable avait été mise en place dans ce stade d'où il y avait régné une véritable ambiance de plage. A ce jour, l'on se demande si nous sommes à la plage en plein de cœur de ville.Depuis lors, ce stade n'a plus que de nom. Les gradins sont devenus des véritables amas de lattes pourries marquées par l'usure du temps. L'aire de jeux ressemblant à une plage noyée dans les flaques d'eaux qui se dessèchent par moment en donnant place au sable chaud. En face de stade, un espace attend toujours désespérément l´effigie du Maréchal de Football, le légendaire Mbappé Leppé. Le stade Mbappé Leppé de Douala, qui aurait dû participer de la fierté de la ville, est un site à l'abandon. Les évocations sont très souvent cruelles, surtout pour ceux qui ont caressé, pour ne pas dire touché du doigt, un rêve qui, finalement, au fil du temps, s'est estompé, pour se transformer en désillusionDans le répertoire des stades abandonnés au Cameroun se trouve également le Stade Municipal de Bafoussam avec sa tribune désuète et partiellement décoiffée pire qu'une porcherie. Depuis, plus de 30 ans l'attente de sa reconstruction s'éternise.Plusieurs autres dossiers ont été introduits depuis des dizaines d'années et qui attendent une suite concernant les stades omnisports de Garoua, de Douala, de Yaoundé etc.. Ces stades ont repris le relais de l'abandon avec des hautes et mauvaises herbes, cultures de maïs et de haricots, sillons à quelques abords, etc.Il y a de cela quelques mois, on lisait dans les colonnes d'une presse locale qu'une équipe d'entrepreneurs japonais « effectuent depuis quelque temps des missions d'inspections au stade omnisport Ahmadou Ahidjo, dans l'optique de refaire la vieille bâtisse. Si tout se passe bien les travaux débuteront en Juin 2006 pour s'achever en fin 2007. ». Le projet est également resté lui aussi lettre morte.Tout laisse ainsi penser que le football qui jusqu'ici est un facteur d'unité au Cameroun est délaissé au triste regard des amoureux de la balle ronde. Il est grand temps de reconstruire ces stades camerounais. Il ne sert à rien de rêver d'accueillir une compétition internationale de football quand les infrastructures sont délaissées. Le Cameroun a besoin de la réhabilitation de ses stades de football. Ce ne sont pas les moyens qui manquent mais, juste une petite volonté politique.Mais ici, on préfère mettre en mission, à grands frais, des dizaines de fonctionnaires aux attributions erronées, dans les délégations accompagnant l'équipe nationale de football dans ses nombreux déplacements, pour aller simplement admirer les réalisations des autres. Quatre fois championne d'Afrique, médaillée d'or olympique, record de participations à la phase finale de la Coupe du monde pour une équipe africaine...C'est tout à fait honteux d'afficher ce record alors qu'on ne dispose plus de stade de football acceptable excepté celui de Garoua qui ces derniers temps se dégrade lui aussi aux bons yeux des autorités locales.Depuis la construction des stades de Douala et de Yaoundé en 1972, lesquels sont devenus de véritables pièces de musée aujourd'hui et non plus des terrains propres à la pratique du football, rien n'a été fait pour les entretenir.Faudra t-il attendre de se porter candidat à l'organisation de la coupe d'Afrique des nations de football de 2016 pour offrir enfin à nos chers Lions indomptables si adulés un terrain de football digne de leurs exploits ? Comme dirait l'autre, le Cameroun c'est le Cameroun.N.S© Prisma InternationalLa deuxième mort du " Maréchal "Pokossy Doumbè avait eu mauvaise idée. En donnant une nouvelle appellation au " vieux temple " du stade Akwa et surtout en attribuant à celui-ci le nom de quelqu'un que l'histoire du football camerounais a retenu à tout jamais comme étant son plus grand footballeur de tous les temps, à savoir Samuel Mbappé Leppé. Il faut dire, à la suite de cette assertion pour lever l'équivoque, qu'il s'agit du plus grand footballeur camerounais de tous les temps, qu'on ne saurait confondre avec le footballeur camerounais le plus célèbre, étiquette que porte si dignement un certain Roger Milla, actuellement ambassadeur itinérant.Samuel Mbappé Leppé, mort aujourd'hui, aura été le footballeur aux qualités techniques et humaines exceptionnelles. Un footballeur au charisme sans pareil et aux côtés de qui, chaque joueur aussi bien de l'équipe nationale que de son club (Oryx de Douala premier champion d'Afrique de clubs champions), se sentait parfaitement sécurisé dans le stade. La légende-vraie- dit que ses passes étaient millimétrées ; que les tirs de Mbappé Leppé étaient d'une telle puissance qu'il fallait être un défenseur ou un gardien téméraire pour oser s'y interposer. Il existait une complicité, une telle cohésion fraternelle entre Mbappé Leppé et ses coéquipiers que certains, à l'instar de Jean Atangana Ottou " Remetter ", l'un des plus grands gardiens de but que le Cameroun et l'Afrique aient produit, a voulu perpétuer son nom à travers sa progéniture. Chez " Remetter " à Mbankomo (banlieue de Yaoundé), existe bel et bien un Samuel Mbappé Leppé. Claire vérité. C'est fort de tous ces atouts exceptionnels que la nation entière lui décerna le titre de " Maréchal ", c'est-à-dire le plus haut grade de l'armée.Stade Mbappè LeppéLa lumineuse idée de l'ex-délégué du gouvernement de Douala, de rendre son hommage aux dignes fils du terroir, n'a pas trouvé grâce aux yeux de la communauté ici. Elle a, au contraire, créé le mécontentement et laissé indifférent…Il y a près d'une décennie que le vieux stade Akwa porte très familièrement le nom (stade " Maréchal, Mbappé Leppé ") que toute personne lucide et respectueuse des valeurs lui conférait. Dans sa belle initiative, Pokossy Doumbé alors " super maire " de Douala, s'était promis de restaurer, à l'occasion, le stade " Maréchal Mbappé Leppé ". Face sans doute à l'adversité rencontrée dans le projet, celui que les populations de la capitale économique surnommèrent le " jardinier ", par allusion à la propension qui était la sienne à aménager les espaces verts, allait rapidement abdiquer. Depuis lors, le stade " Maréchal Mbappé Leppé " (?) est retombé dans la désuétude.L'espace qui avait été aménagé pour la stèle, en fait une grande statue de ce footballeur de légende, est demeuré un asile de fou, rend le lieu insalubre et cache mal la vive querelle qui s'est jusqu'ici développée dans la communauté sawa de Douala, depuis que Pokossy Doumbè a, à son corps défendant, pensé qu'il peut faire du stade Akwa un repère authentique d'un pan entier de l'histoire des Duala. La question du stade Mbappé Leppé, selon nos informations puisées à bonnes sources, est venue plutôt astiquer les querelles claniques ici, et qui ne sont pas sans aliéner un peuple.Voyez l'étendue des ruines au plan sportif. Et Oryx, et Caïman et Léopard, clubs mythiques et jadis de référence dans le championnat d'élite, se morfondent aujourd'hui dans le tréfonds des divisions inférieures, et c'est un peu par miracle s'ils n'ont pas encore carrément cessé d'exister. Victimes d'une politique autarcique qui les avait confinés des années durant à une existence comme en vase clos, c'est-à-dire repliées sur elles-mêmes, les équipes duala éprouvent à ce jour toutes les difficultés du monde à faire surface. Des clivages que même le temps n'est pas (encore) parvenu à dissiper ; et qui ressurgissent malheureusement au-devant de l'actualité.Ainsi pour les Akwa, le stade Maréchal Mbappé Leppé à Akwa, serait une vue de l'esprit de son initiateur. Un Bellois ne saurait faire ombrage à un Akwa dans son territoire. Pour dire que le légendaire footballeur camerounais, Mbappé Leppé, le " Maréchal ", n'a qu'à aller se faire voir à…Bali, apprend-on ci et là. Même si d'aucuns estiment, sans pouvoir avancer une raison convaincante sur la question, que le problème se trouverait ailleurs, tout indique que la problématique du stade Maréchal Mbappé Lépé découle des querelles claniques. Dans cet imbroglio, la Fécafoot et le ministère des Sports sont demeurés sans voix.Et, le " Maréchal " meurt ainsi pour la deuxième fois. Triste !
Françoise Mbango EtoneNée le 14 avril 1976 à Yaoundé,est une athlète camerounaise naturalisée française en 2010,pratiquant le triple saut.Elle est la première athlète du Cameroun à obtenir une médaille olympique en athlétisme.Biographie Carrière sportiveAprès avoir dans un premier temps pratiqué le saut en hauteur, discipline où elle est devenue championne du Cameroun, elle se consacre ensuite au triple saut avec une première médaille lors des jeux du Commonwealth 1998 à Kuala Lumpur.Puis lors de ses premiers Jeux olympiques à Sydney, elle se qualifie pour la finale où elle ne finit qu'à la 10e place. Dès l'année suivante, elle obtient sa première médaille en grand championnat lors des mondiaux 2001 d'Edmonton, terminant 2e derrière la russe Tatyana Lebedeva. Puis en 2002, elle gagne une nouvelle médaille d'argent aux jeux du Commonwealth qui se déroulent à Manchester.Elle est de nouveau devancée par sa rivale russe lors des mondiaux 2003 de Paris Saint-Denis avant enfin de prendre sa revanche lors des Jeux olympiques d'Athènes. Elle remporte le titre dans un concours où elle commence par franchir le cap des 15m30 au 2e essai, son record personnel. Ses 5 derniers sauts seront tous au-delà des 15 mètres, ce qui n'était pas encore arrivé dans un concours féminin[1].En 2005, elle décide au tout dernier moment de ne pas participer aux mondiaux d'Helsinki, les causes de son forfait n'étant pas réellement établies.F. Mbango Athlète OlympiqueEn avril 2006, elle met au monde à New-York, lieu où elle réside, un garçon, Niels Adena.Finalement son absence des sautoirs dure jusqu'au début 2008.En avril, elle effectue un début de concours à Yaoundé, dont un saut à 14,50 mètres. Son concours est toutefois interrompu par le président de la fédération camerounaise d'athlétisme, décision expliquée par une suspension pour sa non participation aux jeux d'Afrique 2007. Après des débuts de réconciliation avec sa fédération (le conflit portant également sur les primes de sa médaille olympique de 2004), elle franchit 14,76 mètres aux championnats d'Afrique 2008 à Addis-Abeba, ce qui lui accorde une place pour aller défendre son titre lors des Jeux olympiques 2008 à Pékin. Cette participation est toutefois due à une intervention du CIO, sa fédération ne voulant pas l'inscrire aux jeux malgré ses performances. Lors du concours de Pekin, elle saute 15,39 mètres ce qui lui permet de remporter un deuxième titre olympique.Françoise Mbango Etone obtient la naturalisation française en 2010 et est autorisée à participer aux différentes compétitions mondiales sous le maillot de l'équipe de France d'athlétisme depuis le 15 septembre 2010.Etudes secondairesElle a effectué une partie de ses études secondaires au lycée de la Cité Verte (Yaoundé)Carrière universitaireDurant l'année 2005-06, elle obtient une bourse universitaire pour intégrer Saint John's University. Cette obtention a été favorisé par le programme culturel de cette université envers le Cameroun. L'ambassadeur camerounais à New-York a également contribué à cette obtention.F. Mbango, médaillée d'Or OlympiquePalmarès -Jeux olympiques d'été• Médaille d'or aux Jeux olympiques 2004 à Athènes avec 15,30 m• Médaille d'or aux Jeux olympiques 2008 à Pékin avec 15,39 mChampionnats du monde d'athlétisme• Médaille d'argent aux Championnats du monde d'athlétisme 2003 de Paris Saint-Denis• Médaille d'argent aux Championnats du monde d'athlétisme 2001 à EdmontonChampionnats d'Afrique• Médaille d'or aux championnats africains d'athlétisme en 2008 à Addis-Abeba• Médaille d'or aux championnats africains d'athlétisme en 2002 à Radès• Médaille d'or du saut en longueur aux championnats africains d'athlétisme en 2002 à Radès• Médaille d'argent aux championnats africains d'athlétisme en 1998 à Dakar• Médaille de bronze aux championnats africains d'athlétisme en 1996 à YaoundéJeux du Commonwealth• Médaille d'argent aux jeux du Commonwealth 1998 à Kuala Lumpur• Médaille d'argent aux jeux du Commonwealth 2002 à Manchester
Roger Milla, né Albert Roger Mooh Millerle 20 mai 1952 à Yaoundé au Cameroun est un ancien footballeur camerounais qui évoluait au poste d'avant-centre et aura marqué toute une génération mondiale de football après sa participation à la coupe du monde 1990 en Italie.BiographieÀ treize ans, il signe sa première licence à l'Éclair de Douala. Sa technique et son sens du but font déjà merveille. Il lui faut attendre encore cinq ans avant de découvrir le championnat national avec le Léopard de Douala. Deux titres de champion du Cameroun et une demi-finale de Coupe d'Afrique des clubs champions plus tard, Milla pose ses valises au Tonnerre Yaoundé. La sélection nationale ne tarde pas à l'accueillir.Si sa carrière internationale débute sous les meilleurs auspices à l'image du Ballon d'or africain qu'il reçoit en 1976, son parcours en club est loin d'être aussi prestigieux. Fin dribbleur et fougueux attaquant, Valenciennes lui propose un contrat mais il joue peu. Blessé ou sur le banc de l'AS Monaco, la Côte d'Azur est sans saveur. Départ pour Bastia où ses séjours impromptus au Cameroun lassent les dirigeants : « On m'a jugé sur les apparences... les grands clubs n'ont pas cru en moi » explique-t-il avec un soupçon de rancœur. Appelé à la rescousse de Saint-Étienne rétrogradé en deuxième division, Roger Milla retrouve le chemin du but : 22 buts en 31 rencontres. Son périple s'achève à Montpellier, club où il se sentira enfin bien. Il y intègrera même le staff technique après sa carrière professionnelle. Après avoir inscrit 62 buts en Championnat de France de première division, il le quitte le 31 mai 1989. Parallèlement à cette réussite mitigée en club, la sélection camerounaise assiste à l'éclosion du génie. Première sélection et premier but en juillet 1978. Les Camerounais décrochent leur billet pour la Coupe du monde 1982. Malgré un bon parcours et après avoir fait trembler l'Italie, futur vainqueur, les Africains sont éliminés en terminant invaincus. Milla raccroche les crampons internationaux en janvier 1988 et son Jubilé Roger Milla rassemblent près de 150 000 spectateurs. Dès lors, la Coupe du monde apparaît comme un lointain souvenir. Pourtant, le tranquille retraité de l'île de La Réunion (il a entre temps accepté d'être avant-centre à la St Pierroise (club de Division d'Honneur Régionale), qui décroche ainsi le titre de Championne de la Réunion 1990) est rappelé au chevet de son équipe par le président Camerounais et Roger Milla reprend alors du service.Âgé de 38 ans, il réalise sa plus belle performance de footballeur. Il crève les écrans du monde entier lors du Mondial 90. Ses démarrages fulgurants, son dribble et sa vision du jeu font des merveilles et il devient un héros national. Le Lion inscrit quatre buts, chaque fois accompagnés d'une Makossa (danse) autour du poteau de corner, cérémonial qui a depuis fait le tour du monde. Ses deux réalisations en prolongation face à la Colombie propulsent le Cameroun en quarts de finale. Dans la première chanson de son répertoire ; Saga Africa, qui deviendra le tube de l'été 1991 en France, Yannick Noah fera mention de l'incroyable épopée de Roger Milla et des Lions indomptables.Pour son charisme, Milla est de nouveau appelé pour disputer la Coupe du monde 1994. Le Cameroun ne passe pas le premier tour mais le vétéran des Lions Indomptables, entré en cours de jeu lors du match contre la Russie (Russie 6 - Cameroun 1) sauve l'honneur et marque un but. À 42 ans et 1 mois, repoussant les limites de l'âge, il inscrit 2 nouveaux records à son palmarès en devenant le plus vieux joueur de champ et le plus vieux buteur de l'histoire de la Coupe du monde. Il est également le premier joueur africain à avoir disputé trois phases finales.Roger Milla réside aujourd'hui à Yaoundé mais ses fonctions d'ambassadeur itinérant l'amènent à parcourir la planète.Jubilé Roger MillaRoger Milla organisa son jubilé en décembre 1987 et janvier 1988 au Cameroun. Un premier match eu lieu à Douala le 28 décembre 1987 devant 95 000 spectateurs .Le match final du jubilé a eu lieu au stade Omnisport de Yaoundé le 2 janvier 1988 devant près de 110 000 spectateurs.La sélection Jubilé Roger Milla était composée de ses amis professionnels de toutes nationalités, le match opposa la sélection du Jubilé à l'équipe nationale du Cameroun. Roger Milla entamera une première période avec sa sélection avant de finir avec les Lions Indomptables du Cameroun et clôturant sur un but et un tour d'honneur.Sélection Jubilé Roger Milla :• Grégoire M'Bida• Manuel Amoros• Roger Milla• Joseph-Antoine Bell• François Omam-Biyik• Nordine Kourichi• Roger Mendy• Christian Payan• Philippe N'Dioro• Ernest Ebongué• Joseph Enanga• Luc Sonor• Oumar Sène• Jules Bocandé• Saar Boubacar• Alain GiressePalmarèsCoupe d'Afrique des Nations (2) :• Vainqueur : 1984 et 1988• Finaliste : 1986Coupe du Monde :• Quart de finaliste : 1990• Phase finale : 1982, 1990 et 1994Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes (1) :• Vainqueur : 1975 - Tonnerre Yaoundé• Finaliste : 1976 - Tonnerre YaoundéChampionnat du Cameroun (2) :• 1972 et 1973 - Léopard de DoualaCoupe de France (2) :• 1980 - AS Monaco• 1981 - SC BastiaChampionnat de France Division 2 (1) :• 1987 - Montpellier La PailladeChampionnat de la Réunion (1) :• 1990 - JS Saint-PierroiseBallon d'or africain (2) :• 1976 et 1990Distinctions personnelles• Meilleur buteur de la Coupe d'Afrique des nations : 1986 (4) et 1988 (2)• Seul joueur camerounais nommé au FIFA 100 en 2004• Meilleur joueur camerounais du siècle IFFHS• 2e meilleur joueur africain du siècle IFFHS• Meilleur joueur africain des cinquante dernières années par France Football en 2004• Footballeur africain du siècle par l'Équipe en 2001• Buteur le plus âgé en phase finale de Coupe du monde (42 ans et 39 jours)• Nommé ambassadeur itinérant du football camerounais• Élu meilleur joueur africain des 50 dernières années en 2007 par la Confédération africaine de football• Fait Chevalier de la Légion d'honneur en avril 2006StatistiquesSaison Equipe Division Matches de ligue Buts1968-69 Eclair de Douala Cameroun 25 201969-70 Eclair de Douala Cameroun 27 251970-71 Léopard de Douala Cameroun 29 251971-72 Léopard de Douala Cameroun 30 201972-73 Léopard de Douala Cameroun 28 191973-74 Léopard de Douala Cameroun 30 251974-75 Tonnerre Yaoundé Cameroun 29 231975-76 Tonnerre Yaoundé Cameroun 28 261976-77 Tonnerre Yaoundé Cameroun 30 201977-78 Valenciennes FC Division 1 France 0 01978-79 Valenciennes FC Division 1 France 27 61979-80 AS Monaco Division 1 France 16 21980-81 SC Bastia Division 1 France 30 91981-82 SC Bastia Division 1 France 23 81982-83 SC Bastia Division 1 France 29 131983-84 SC Bastia Division 1 France 31 51984-85 AS Saint-Étienne Division 2 France 31 221985-86 AS Saint-Étienne Division 2 France 28 91986-87 Montpellier HSC Division 2 France 33 181987-88 Montpellier HSC Division 1 France 33 121988-89 Montpellier HSC Division 1 France 29 71989-90 JS Saint-Pierroise D1P1990-91 Tonnerre Yaoundé Cameroun1991-92 Tonnerre Yaoundé Cameroun1992-93 Tonnerre Yaoundé Cameroun1993-94 Tonnerre Yaoundé Cameroun1993-94 Pelita Jaya Indonesie !Indonésie1994-95 Pelita Jaya Indonesie !IndonésieMusiqueFootballeur de talent, Roger Milla s'est essayé à la musique avec plus ou moins de succès. En 1991, il sortit un sigle intitulé Sandy en hommage à la naissance de sa fille quelques semaines plus tôt. Une ballade simple et touchante, chantée en duo, qui connut un certain succès, Roger Milla surfant sur la vague de son excellent Mondial de 1990. En 2006, il chanta un nouveau morceau, Un enfant, c'est la vie, qui passa presque inaperçu.~~~~~~~~~~~~~~Le Vieux Lion rugit encoreDeux Coupes d'Afrique des Nations (1984 et 88), autant de Ballons d'Or africains (76 et 90), de Coupes de France (80 et 81), de Coupes d'Afrique des vainqueurs de coupes (75 et 76), un championnat du Cameroun (72)… Tel est le rapide aperçu que l'on peut faire du palmarès de Roger Milla. A cela s'ajoute une multitude d'honneurs comme membre du FIFA 100 (club très fermé des 100 joueurs du siècle de l'instance faîtière du football), footballeur africain du siècle, joueur camerounais du siècle, Chevalier de la légion d'honneur…"Je ne peux pas préférer l'un ou l'autre de mes titres", nous a-t-il déclaré dans une entretien exclusif. "A n'importe quel moment de ma carrière, j'ai toujours reçu ces honneurs avec un immense plaisir".Il faut dire que le Vieux Lion - comme le surnomme affectueusement les Camerounais - a du s'y habituer bien vite. "Je ne m'attendais pas à autant de succès, et surtout pas si vite (ndlr : il s'est imposé parmi les meilleurs joueurs du championnat camerounais à tout juste 18 ans…). Quand on démarre une carrière de footballeur professionnel, on part un peu dans l'inconnu. Je ne savais pas quelles difficultés j'allais trouver en chemin. Mais j'ai très vite eu la chance d'évoluer avec de formidables coéquipiers. J'ai ainsi pu progresser et vite gagner des titres".A cette époque, le grande AS Saint-Etienne voulait déjà acquérir le prodige. Mais devant la refus des dirigeants du football camerounais, le petit Roger va devoir attendre sept ans avant de quitter le continent pour la France, et plus précisément Valenciennes.Sans les supporters, vous n'êtes rien"J'ai de suite été très bien accueilli par la communauté africaine du Nord". Un amour du public qui va le poursuivre tout au long de sa carrière en France. " . C'est avec eux que je garde mes meilleurs souvenirs".Au fil de ces années valenciennoises, monégasques, bastiaises, stéphanoises et montpelliéraines (312 matches et 111 buts), Milla devient l'un des meilleurs avant-centres de la planète. Pourtant, il ne quitte jamais l'Hexagone : "A cette époque, les agents n'existaient pas. Il n'était donc pas évident de pouvoir être placé à l'étranger. C'est vrai que ça été un regret, j'aurais aimé évolué en Allemagne, en Espagne ou en Italie. Mais j'ai compensé par les titres".En 1982, il dispute sa première Coupe du Monde de la FIFA avant de prendre sa retraite internationale en janvier 1988 pour cause de mauvaises relations avec les instances dirigeantes de son pays. Mais alors qu'Italie 90 arrive à grands pas, le Cameroun se mobilise pour faire revenir l'enfant chéri. Peu importent alors ses 38 ans."L'une des mes plus grandes fiertés réside dans le fait que c'est le peuple camerounais qui m'a poussé à revenir. En faisant mon retour dans la sélection, j'avais été très bien accueilli par les jeunes mais moins par les anciens qui avaient été ligués contre moi. Tout est rentré dans l'ordre dès que j'ai marqué. Les anciens sont même venus s'excuser, je ne pouvais pas leur en vouloir".Au-delà même du formidable parcours des Lions indomptables sur les pelouses italiennes, le huitième de finale de Naples face à la Colombie restera à jamais comme l'un des matches les plus aboutis de la carrière de Milla. Dans une rencontre âpre et après avoir ouvert le score juste avant la fin de la première mi-temps de la prolongation (105'+1), il vient presser René Higuita et bénéficie de l'erreur du portier colombien pour doubler la mise (109')."Puisque j'avais évolué auparavant avec Carlos Valderrama à Montpellier, je m'intéressais parfois au jeu de la Colombie. J'avais plus particulièrement étudié celui d'Higuita et avais donc décidé de toujours le presser pour espérer une erreur. C'est comme ça que j'ai pu en profiter. En vrai renard (rires)".Cette makossa, je ne l'avais pas du tout préparéeComme pour chacune de ses quatre réalisations dans la compétition, les images de sa danse près du poteau de corner font encore le tour des télévisions du monde entier. " . Je voulais juste trouver une célébration symbole de partage avec tous ceux qui m'avaient toujours soutenu".De ses trois Coupes du Monde de la FIFA (82, 90 et 94), le Vieux Lion conserve surtout un souvenir ému de la première, en Espagne. "Selon moi c'est notre meilleur mondial. Certes nous avions été éliminés dès le premier tour, mais non sans avoir réalisé trois nuls face au Pérou (0:0), à la Pologne (0:0) et l'Italie (1:1). Ces deux dernières équipes ayant respectivement terminé troisième et championne du monde. En 1990, j'avais aimé la manière dont le peuple italien nous avait soutenu. Mais le niveau de jeu n'était pas aussi bon. Je n'ai pas pris le même plaisir".Le continent a besoin de ses enfantsAujourd'hui, c'est en aidant les autres que Roger Milla prend le plus de plaisir. Ambassadeur itinérant du Cameroun et de l'ONUSIDA, il contribue à sensibiliser la jeunesse africaine aux risques du virus. "Nos forces vives doivent comprendre que cette pandémie existe, qu'elle a beaucoup tué et qu'elle continuera à le faire. Il faut inciter le plus grand nombre à se protéger. ".Ce continent africain qu'il aime tant et qui s'apprête à vivre une grande fête en 2010. "Par mon rôle d'ambassadeur, je cherche à montrer que l'Afrique est capable d'organiser une Coupe du Monde aussi belle que les précédentes. Il faut aussi que tous les peuples d'Afrique se reconnaissent dans cet événement".Mais puisque l'humilité et le don de soi sont les qualités premières de cette immense figure du football mondial, il faut gratter encore et toujours pour apprendre comment il occupe ses rares moments de liberté."Il me reste encore ma Fondation 'Cœur d'Afrique' qui vient en aide aux pygmées de l'est du Cameroun et aux orphelins et enfants des rues de Yaoundé. Nous visons aussi à réinsérer les anciennes gloires du sport camerounais. C'est triste de savoir que beaucoup d'entre eux sont aujourd'hui clochards. Je tiens d'ailleurs à remercier le Président Blatter pour sa visite de l'an dernier et les stages d'apprentissage du métier d'entraîneur qu'il a rendu possible".Va-t-il seulement s'arrêter un jour ? A bientôt 56 ans, Roger Milla pourrait aspirer à un repos bien mérité. "Ah ça non ! J'ai encore plein de projets en tête. Le prochain sera de créer une école pour les avant-centres en herbe de mon pays. Je veux dénicher et faire progresser les futurs Samuel Eto'o". Mais croyez-nous, le nouveau Milla, lui, n'est pas prêt de voir le jour…
Patrick MbomaNé le 15 novembre 1970 à Douala ( Cameroun),est un ancien joueur de football camerounais.BiographieNé au Cameroun, il émigre avec sa famille en France quand il n'a que deux ans. Il a grandi en région parisienne en jouant au football. Après des études supérieures, il commence tard sa carrière de joueur. En rejoignant le Paris Saint-Germain dans les années 1990.Débuts de carrièrePatrick Mboma débarque dans une équipe du PSG qui joue le titre, mais qui ne peut se permettre de coups de poker, car le championnat possède, avec l'Olympique de Marseille, une très belle équipe. Après plusieurs saisons passées dans la réserve du club parisien, l'attaquant décide d'aller faire ses gammes avec La Berrichonne de Châteauroux. Auteur d'une bonne saison, où il inscrira 17 buts et sera champion de France de 3e division en 1994.Mboma charme à nouveau les dirigeants du PSG, qui rêvent de l'associer à George Weah. Mais le lionceau n'y arrive pas. Sa carrière en France ne semble pas décoller même avec un prêt au FC Metz où il parvient à gagner une coupe de la Ligue.Avec un statut de faux espoir qui lui colle à la peau, en 1997 le Camerounais s'envole alors pour un autre championnat, beaucoup plus exotique au Japon. Grâce à son club du Gamba Osaka, le buteur prend une tout autre dimension.La consécrationIl revient en Europe en 1998, dans le club italien du Cagliari Calcio. Il y marquera un bon nombre de buts en Serie A, il fera deux saisons avant de signer dans le club huppé de Parme AC toujours en Italie qui vient de perdre l'Argentin Hernan Crespo. Dans ce club, il y a des stars comme Fabio Cannavaro, Lilian Thuram ou Gianluigi Buffon. Les blessures à répétition, les allers-retours avec sa sélection le bloque et le pénalise, il quitte Parme au bout d'une saison et demie.Direction l'Angleterre, à Sunderland mais il manque son passage.Avec les Lions IndomptablesInternational camerounais depuis 1995, il dispute la coupe du monde 1998 avec Les Lions Indomptables.Mais en 2000, il vit la meilleure période de sa carrière lors de la CAN 2000 qu'il gagne avec le Cameroun. Depuis longtemps dans l'ombre Roger Milla, le Cameroun pose sa patte sur le football continental, et même au-delà. Accompagné du jeune, Samuel Eto'o, Patrick Mboma s'en va conquérir le monde, lors des Jeux olympiques d'été de 2000 à Sydney. Surprise en début de tournoi, la sélection ajuste tour à tour le Brésil en quarts et l'Espagne en finale. Une année en or pour le footballeur, qui décroche, par la même occasion, le Ballon d'or africain. En bonus son coup de ciseaux retourné en amical contre la France au Stade de France. Il figure alors parmi les 50 éligibles au Ballon d'Or de France Football remporté cette année-là par le Portugais Luis Figo.Le Cameroun récidive deux ans plus tard, et remporte la CAN 2002 et dispute une Coupe du monde 2002 décevante. Mboma est alors le meilleur buteur de l'histoire du pays, en attendant les exploits de Samuel Eto'o.En 2004, il prend sa retraite internationale après la CAN 2004 où le Cameroun se fait éliminer en quart de finale. Mais lui termine meilleur buteur de la compétition.Fin de carrièreIl termine sa carrière en Libye et au Japon.Après sa carrière, il devient agent sportif, et devient également au sein de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) comme médiateur pour l'équipe nationale.Il occupe des fonctions de consultant pour différents médias français : RMC.Reconverti homme d'affaires, militant pour l'Afrique, il est Directeur Général Adjoint de HOPE FINANCE.PalmarèsEn clubs*• Vice-Champion de France D1 en 1997 en avec le PSG• Champion de France de Nationale 1 (3e division) en 1994 avec Châteauroux• Vainqueur de la Coupe de France en 1995 avec le PSG• Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 1995 avec le PSG• Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 1996 avec MetzEn équipe nationale• Vainqueur de la Coupe d'Afrique des nations de football en 2000 et 2002 avec le Cameroun• Champion olympique 2000 avec l'équipe olympique du Cameroun.Distinction personnelles• Ballon d'or africain 2000.• Meilleur buteur de la CAN 2002 puis de la CAN 2004 avec le Cameroun.• Meilleur buteur de la J-League en 1997 (25 buts) avec Gamba Osaka.• Nommé cinquième meilleur joueur africain de tous les temps [réf. nécessaire].StatistiquesEn ClubsChampionnat National Coupe de France Coupe de la Ligue EuropeSaison Club Championnat National App Buts1990-91 Paris SG Ligue 1 0 01991-92 Paris SG Ligue 1 0 01992-93 Châteauroux Ligue 2 19 51993-94 Châteauroux National 29 171994-95 Paris SG Ligue 1 8 11995-96 Metz Ligue 1 17 41996-97 Paris SG Ligue 1 8 1Japon Championnat National Coupe de l'Empereur J. League Cup Asie1997 Gamba Osaka J-League 28 25 1 0 5 4 - - 34 291998 Gamba Osaka J. League 2 6 4 - - - - - - 6 4Italie Championnat National Coppa Italia Coupe de la Ligue Europe1998-99 Cagliari Serie A 13 71999-00 Cagliari Serie A 27 82000-01 Parme Serie A 20 52001-02 Parme Serie A 4 0Angleterre Championnat National FA Cup Carling Cup Europe2001-02 Sunderland Premier League 9 1Libye Championnat National Coupe de Libye Coupe de la Ligue Afrique2002-03 Al Ittihad Tripoli Premier League 0 0Japon Championnat National Coupe de l'Empereur J. League Cup Asie2003 Tokyo Verdy J-League 23 13 3 0 3 3 - - 29 162004 Tokyo Verdy J-League 12 4 - - 5 4 - - 17 82004 Vissel Kobe J-League 6 2 0 0 0 0 - - 6 22005 Vissel Kobe J-League 4 0 - - 0 0 4 0.Total Pays Championnat National Coupe Coupe de la Ligue Continental Total• France 83 28• Japon 79 48 4 0 13 11 - - 96 59• Italie 67 20• Angleterre 9 1• Libye 0 0• Carrière Total 235 97En Sélection CamerounAnnée App Buts1995 1 01996 1 11997 10 61998 8 11999 4 32000 9 92001 9 42002 10 52003 1 02004 4 4Total 57 33~~~~~~~~~~~~Mboma tacle DomenechL'hypothèse de l'arrivée de Raymond Domenech à la tête de la sélection du Cameroun n'enchante pas grand-monde au pays de Samuel Eto'o. Ainsi, l'ancien attaquant Patrick M'Boma n'a pas hésité à faire part de ses réticences.FootMercato28 septembre 2011« Quand j'ai eu cette information, j'ai cru à une blague. Sa manière de communiquer est ridicule. Ça risquerait de ternir la bonne image du Cameroun. Le ‘‘Lion indomptable'' est un label porteur et il est capable de le souiller. En tant qu'ancien footballeur, je pense qu'il n'est pas hyper compétent. Sa mentalité ne collera pas avec celle des Camerounais. Il faut être assez malléable et capable de s'adapter à un environnement hostile. Après le passage de Paul Le Guen (2009-2010), il y a malheureusement un sentiment anti-français au Cameroun. Pour s'adapter, il faut qu'il trouve des soutiens et ce n'est pas moi qui l'aiderais. Je ne sais pas où il trouvera des alliés. Il serait vraiment mal barré ! », a-t-il déclaré à RMC.Aurélien Léger-Moëc~~~~~~~~~~~~~Mondial 2014Patrick Mboma juge "normale" la baisse du quota africain en phase finale du MondialPatrick Mboma reconnaît que cette décision de la FIFA est un coup dur pour le football africain.© D.R. La FIFA a décidé de diminuer le quota attribué à l'Afrique pour la phase finale de la Coupe du monde 2014 au Brésil. De six places, celui-ci est passé à cinq. Pour Patrick Mboma, ancien international camerounais, c'est une décision justifiée.Est-ce vraiment une surprise ?Les membres du comité exécutif de la FIFA, réunis les 2 et 3 mars à Zurich, ont décidé d'attribuer cinq places à l'Afrique pour la phase finale de la Coupe du monde 2014 au Brésil, contre six en Afrique du Sud en 2010, sur la foi des seuls critères sportifs. « C'est un mauvais coup pour le football africain, mais c'est normal », explique Patrick Mboma, l'ancien attaquant des Lions Indomptables du Cameroun (56 sélections, 33 buts entre 1995 et 2004).« En 2002, en 2006 et en 2010, il n'y a eu à chaque fois qu'une seule équipe africaine à passer le premier tour [le Sénégal en 2002, le Ghana lors des deux éditions suivantes]. À chaque fois, on nous dit que plusieurs sélections vont passer le premier tour, et qu'on en retrouvera une dans le dernier carré. Il y a eu des gros espoirs fondés sur le Cameroun ou la Côte d'Ivoire principalement, mais ce qu'il faut, c'est bien jouer sur le terrain. »L'Europe privilégiée ?L'ancien attaquant du Paris Saint-Germain et de Parme pousse même son raisonnement un peu plus loin. « L'Afrique, qui avait cinq représentants lors des éditions 1998, 2002 et 2006, aurait-elle bénéficié de six places en 2010 si l'Afrique du Sud n'avait pas organisé la Coupe du monde ? Ce n'est pas évident », dit Mboma.Reste les questions suscitées par le maintien du quota de treize places à l'Europe. Tout comme l'Amérique du Sud qui, en plus du Brésil qualifié en tant que pays organisateur, pourrait avoir cinq représentants au Mondial 2014. Dans les neuf sélections engagées en Amérique du Sud dans les éliminatoires, quatre seront qualifiées directement à l'issue de cette phase. La cinquième qualification s'obtiendra éventuellement par le biais d'un match de barrage contre le représentant d'un autre continent.Mais Mboma reste inflexible : « Les Européens ont des résultats, ils ont gagné avec l'Italie en 2006 et l'Espagne en 2010 les deux dernières éditions. L'Afrique paye ses mauvais résultats. Ses joueurs brillent avec les clubs européens, mais les sélections ne progressent pas, hormis le Ghana. En Afrique du Sud, les équipes éliminées au premier l'ont été logiquement. Si j'étais un dirigeant africain, je ne viendrais pas m'offusquer de ce verdict… »Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Patrick Mboma juge "normale" la baisse du quota africain en phase finale du Mondial !
Jean Pierre TokotoNé le 26/01/1948 à DoualaMILIEU OFFENSIF, ATTAQUANT1.75m - 70kgParisien de 1975 à 1977 (54 matches - 13 buts)• Championnat Coupe France Coupe Ligue Coupe Europe TOTALSaison Joués Buts Joués Buts Joués Buts Joués Buts Joués Buts1975-76 29 7 4 1 33 81976-77 21 5 5 4 26 9TOTAL 50 12 9 5 0 0 0 0 54 13International Camerounais• International Africain (Sélection de l'Afrique pour la Mini-Coupe du Monde 1972)Palmarès :• Champion du Cameroun 1963, 1964, 1965 et 1967 (Oryx Club de Douala)• Vainqueur de la Coupe du Cameroun 1963 et 1968 (Oryx Club de Douala)• Meilleur joueur de la MINI-COUPE DU MONDE 1972Une carrière bien remplieCLUBS :• 1963 -1968 Oryx Douala• 1968 -1969 Olympique de Marseille• 1969 -1970 Paris-Neuilly• 1970 -1971 Paris-Joinville (ex Paris-Neuilly)• 1971 -1972 Olympique de Marseille• 1972 -1975 FC Girondins de Bordeaux• 1975 -1977 Paris SG• 1977 -1978 FC Girondins de Bordeaux (prêt)• 1978 -1980 AS Béziers• 1980 -1982 Boston New England Tea Men• 1982 Philadelphie• arrêt en 1982• 1984 -1990 Formateur de jeunes footballeurs en Pennsylvanie et dans le New Jersey• 1990 -1991 Entraineur d'une équipe amateur dans la ligue de New-York• 1991 -1994 Rockford (Entraîneur jeunes)• 1994 Cameroun (Agent de liaison pour la Coupe du Monde)• 1994 -1995 Cameroun (Sélectionneur Espoirs)• Formateur de jeunes footballeurs dans l'Illinois~~~~~~~~~~Merci Jean-Pierre Tokoto#1 Bindi_Bartho_TchotchoroGroupe :Guests Posté 25 mai 2002 - 12:50Jean Pierre,Vous êtes un grand homme, ce genre de création que Dieu ne fait plus ou du moins en fait ailleurs qu'au Cameroun.Merci de confirmer que ce larbin de Jean Vincent ne voulait pas notre bien, mais voulait préserver sa fiche de coach.Merci de comprendre les problèmes perpétuels de l'administration autour des Lions. Plusieurs joueurs avec qui vous avez évolués sont englués dans ces intrigues qui ne nous grandissent pas.Vous êtes un GRAND Jean-Pierre.1. 2 Bindi_MbitenFer_TchotchoroGroupe :Guests Posté 25 mai 2002 - 01:21Après la lecture de l'interview de Jean-Pierre Tokoto, j'ai une fois de plus compris pourquoi les grands Africains en général, et Camerounais en particulier, ne pouvaient vraiment s'épanouir q'en s'éloignant du désordre et de la corruption que des vautours de tout espèces ont eu à instaurer au pays... il ne fait maintenant aucun doute qu'après la mise au point de JP Tokoto, la famille des corrompus et autre prostituées élèveront la voix pour discréditer ce brave homme tout comme ils avaient eu à le faire pour Éric Chinjé et les autres... Oui, l'Afrique (en miniature) est mal partie et la gangrène de la corruption (qui fit de nous les champions du monde des corrompus) demeure tout aussi vive. Tant que le Premier corrompu sera en place,parler d'un changement d'attitude ou de mentalité ne sera que vaine illusion; ne disait il pas d'ailleur "le Cameroun c'est le Cameroun ! " Mon seul espoir c'est la combativité dont fait preuve les Camerounais. Elle leur permettra de pouvoir traverser les obstacles du Renouveau.~~~~~~~~~~~Interview de Camfoot.comComme la mémoire est défaillante ! Une, deux, ou, trois décennies déjà? Le souvenir semble très éloigné des intérêts de l´heure. Pourtant, il est des noms qui ont marqué le football africain et qui ne mériteraient pas d´être oubliés. Jean-Pierre TOKOTO est de ceux-là. Pivot central du dispositif des Lions Indomptables dans les années 70 et jusqu´au début des années 90, J-P.T. a brillé de tous feux sur les stades d´Afrique et du monde. Aujourd´hui installé aux Etats-Unis d´Amérique, Camfoot.com a retrouvé ses traces et lui a demandé de retracer lui-même son parcours, ses souvenirs et ce à quoi il s´occupe aujourd´hui.Jean-Pierre Tokoto - au sujet des primes non versées: "C'est vraiment déplorable et ça me dégoûte" 24-05-2002 à 11:00Entretien Camfoot.comChicago, 24 mai - À quelques jours de la coupe du monde, Camfoot.com a rencontré l´uns des acteurs de l´équipe mythique du Cameroun, ayant participé à la coupe du monde de 1982 en Espagne: Jean-Pierre Tokoto. Il s´exprime librement sur sa carrière, l´élection à la FIFA, et la participation du Cameroun au prochain mondial. Lisez plutôt.Camfoot.com: Il y a bien longtemps que les camerounais vous ont perdu de vue, ou du moins n'ont plus eu de vos nouvelles. Comment expliquez-vous ce long silence.• Jean-Pierre Tokoto : Cela fait partie de mon caractère. J'ai été une personnalité publique dans le temps; mais ma vie est devenue très privée, très simple. Je n'ai jamais souhaité être devant les cameras. Faire savoir ou je suis et ce que je fais n'a jamais été important pour moi. L'important est ce que je fais dans la communauté où je vis. Oui les camerounais et les africains m'ont perdu de vue. Mais faut dire que je vis aussi aux USA et donc loin du monde; et par conséquent on ne peut avoir un suivi continu. Mais je suis toujours ouvert pour tous.Camfoot.com: Que faites vous exactement.• Jean-Pierre Tokoto: Depuis ma retraite professionnelle, j'évolue toujours dans le monde du football. C'est ma passion. J'ai toujours voulu travailler avec les jeunes et ceci depuis mes années de joueurs. À mon arrivée ici, le football n'était pas très développé. Avec toutes mes références, j'ai commencé à travailler avec des clubs. Je me suis occupé de plusieurs clubs successifs comme entraîneur en chef.Je travaille maintenant dans l'Illinois près de Chicago auprès des jeunes. Cette équipe est constituée de 18 à 20 clubs dépendamment des saisons.Camfoot.com: Il est évident que les jeunes représentent la pépinière du football• Jean-Pierre Tokoto: Absolument c'est le futur du football. On n'entraîne pas seulement, on en fait des hommes de demain. On construit des caractères. Plusieurs entraîneurs ne sont friands que de victoire, ce qui n'est pas nécessairement la chose à faire. Il faut inculquer aux jeunes une culture, la culture du football et celle de la vie.Camfoot.com: Vous mettez vos connaissances au service du développement du football aux USA. N'avez-vous jamais été tenté par le même challenge auprès des jeunes camerounais ?• Jean-Pierre Tokoto: Mon souhait aurait été d'avoir des offres après que j'ai décidé d'arrêter ma carrière. Cependant, nous sommes venu très proches d'une entente avec les autorités de la FECAFOOT du temps, Mr Titus qui était alors le président et Issa Hayatou qui était son Secrétaire Général. Malheureusement l'offre finale et les circonstances étaient difficiles et aussi, les conditions familiales ne s'y prêtaient pas… j'ai dû regretter la décision que mon épouse et moi avions prise, puisque je suis allé au Brésil plusieurs années plus tard suivre la formation qui m'était alors offerte . Cette formation était assez importante pour moi parce que j'ai toujours aimé le style et le système de jeu brésilien du beau jeu et je voulais passer du temps avec de grands entraîneurs tels que Zagallo. Cette expérience me sert beaucoup en ce moment pour reformer et éduquer les jeunes américains.Camfoot.com: Parlons plus spécialement de vous. Comment avez-vous débuté dans le football ?• Jean-Pierre Tokoto: J'ai débuté comme tout le monde en jouant dans la rue. C'est notre sport no 1 comme partout dans le monde. Nous jouions des coupes inter quartiers, toujours dans les rues. Habitant Akwa à l'époque, j'ai été faire un essai avec le Caïman et mon idole Isaac Mbété y jouait déjà. Quand la sélection a été faite, ils m'ont dit que j'étais très jeune, que j'étais fragile et il fallait attendre 1 ou 2 ans pour faire partie de l'équipe. À la même époque l'Oryx est revenu du Ghana ou ils ont gagné la 1ere Coupe d'Afrique des Champions et je suis revenu vivre à Bonandjo. Alors que mes parents étaient rentrés de l'Europe, l'entraîneur de l'Oryx, Mr Kodona est venu me voir et m'a dit que je pouvais jouer immédiatement pour lui. Je venais d'être rejeté par le Caïman. Pour moi c'était un rêve et jouer pour un champion d'Afrique, on ne pouvait rêver mieux. J'avais à peine 15 ans et fréquentais le Lycée. J'ai alors signé ma 1ere licence en club.J'ai commencé à jouer pour l'Oryx comme gardien de but…Camfoot.com : Comme gardien de but !• Jean-Pierre Tokoto: Comme gardien de but. J'étais jeune, j'étais versatile et j'avais aussi beaucoup de talent comme gardien de but. L'entraîneur m'a demandé si je voulais jouer gardien de but et je lui ai dis qu'avec cette équipe, je jouerai n'importe ou. Les places étaient aussi vraiment chères à l'époque avec des joueurs aussi talentueux que Mbappé Léppé, Koum, Moukoko Confiance, Kotto, Priso, Tokoto robert. Après le 4e match de la saison, Robert Tokoto s'est tordu le genou et après sa thérapie on pensait qu'il ne pouvait plus jouer sur le champ et comme il était aussi gardien de but, on a changé de position.Et c'est là que j'ai commencé à jouer comme no 10 et même pas un an après, à 16 ans et 4 mois, j'ai eu le plaisir d'être appelé en équipe nationale. Nous parlons des années 1966Camfoot.com: Vous avez été l'un des 1ers pros africains. Pouvez-vous nous dire en détails comment vous y êtes arrivés?• Jean-Pierre Tokoto: Je pense que ce n'est pas tout à fait vrai. Il y a eu beaucoup de joueurs avant moi. Ben Barek, Emmanuel Kouoh et plusieurs autres encore. Mais en ce qui me concerne, cela a été un peu précipité. J'aurai peut être dû passer plus de temps avec L'Oryx. L'Olympique de Marseille m'a fait signer mon 1er contrat professionnel et n'avait pas de politique professionnel pour empêcher que j'aille à Bordeaux, et j'y ai été quelque peu coincé pendant 3 ans. À cause de la restriction sur le nombre d'étranger, et avec des joueurs déjà établis tel Sklobar, Magnusson, j'ai quelque peu perdu l'envie de jouer….…Je voulais même à l'époque retourner au Cameroun parce qu'avec tous ces facteurs cela m'était difficile de m'exprimer. J'ai été par la suite prêté à Paris Neuilly ou j'ai pu enfin m'exprimer. Mais nous étions en deuxième division.… Mon salut est venu du fait que pour son transfert et voulant m'aider, Salif Keita qui était un copain a exigé ma libération comme condition à sa venue. C'est ainsi que j'ai pu aller à Bordeaux ou j'ai connu beaucoup de bons moments..Camfoot.com : Quels ont été vos grands moments dans le football professionnel.• Jean-Pierre Tokoto: … J'ai beaucoup aimé mon passage à Bordeaux malgré le fait que nous n'avions pas une si bonne équipe et que nous nous battions toujours pour éviter la relégation. Le public m'aimait beaucoup. J'ai dû quitter pour pouvoir m'accomplir et aller en coupe d'Europe à Paris…. La mini coupe du monde au Brésil a été tout aussi pleine de souvenirs. Nous avions une équipe africaine et malgré le fait que plusieurs très bons joueurs tels que François MPelé, Salif Keita, et plusieurs autres n'avaient pas été libérés par leur équipe, nous avions eu beaucoup de plaisir. On a perdu contre la France et l'Argentine et gagné la Colombie 3 buts à zéro et j'ai eu le plaisir de marquer 2 buts dont un de trente mètres… J'ai aussi été sélectionné dans l'équipe type de la mini coupe du monde.Camfoot.com: En 1972, le Cameroun organise sa Coupe d'Afrique des Nations. Quels souvenirs vous restent en mémoire.• Jean-Pierre Tokoto: Un très bon et un très mauvais. Mon départ pour la France en 1968 a été tumultueux parce que les autorités ne voulaient pas me laisser partir. J'ai dû quitter par mes propres moyens. Le Pr. Essomba qui était président de la Fédération à l'époque ne voulait plus m'inclure dans la sélection. À cause des absences de plusieurs professionnels, j'ai reçu un appel de Mr l'ambassadeur qui me demandait de me rendre au Cameroun pour la CAN… Apres avoir négocié des garanties, je me suis envolé pour Yaoundé. Tout était magnifique. Nous habitions au Mont Fébé chez les prêtres et tout était si calme là-bas. L'équipe était très soudée et très solidaire. Nous voulions vraiment remporter ce trophée pour le pays et pour nous même….Ce match perdu contre le Congo n'a pas était joué avec le même esprit que les autres matchs. Quelques mois plus tôt, la même équipe est allée gagner largement le Congo chez eux. Les gars étaient donc sûr que nous remporterions aussi facilement ce match et ne s'y sont pas bien préparés… Plusieurs joueurs étaient aussi blessés et n'ont pas été franc ni avec eux ni avec l'équipe… Cela a été la plus grande déception de ma vie puisque selon moi nous avions la meilleure équipe du tournoi…Cependant, j'ai aussi eu la surprise d'être élu meilleur joueur du tournoi. Mais je l'aurai échangé volontiers contre le trophée (rires).Camfoot.com : 1982 en Espagne et première coupe du monde du Cameroun. Malgré notre belle prestation, nous sommes éliminés au premier tour. Vingt ans après; quels regards y jetez-vous?• Jean-Pierre Tokoto: Personnellement, un très mauvais souvenir. Nous étions une équipe de copains et après avoir qualifié le pays, j'ai reçu la garantie que je ferais partie de l'équipe en Espagne. Malheureusement, le changement d'entraîneur a fait que j'ai été quelque peu oublié… Le nouvel entraîneur ne me faisait pas confiance malgré le fait qu'il connaissait mon talent et parce qu'il se disait que j'étais en semi retraite aux USA, chose qui n'était pas vraie. Mais les autorités de la FECAFOOT m'ont affirmé que les jeunes avaient besoin de moi et je me suis mis à la tâche, même si ce n'était pas le rôle que j'avais prévu pour moi-même. J'étais à peu près déjà à l'équipe le porte-parole de l'équipe. Contre le Pérou, on aurait dû gagner le match. Jusqu'aujourd'hui je ne comprends pas pourquoi l'arbitre a refusé ce but de Roger. On aurait pu gagner la Pologne. Nous dominions. Mais le fait que nous ayons joué défensivement ne nous a pas favorisé. Nous avions l'une des meilleures équipes offensives que le Cameroun n'ait jamais eue. Si nous avions joué offensivement en prenant des risques, nous aurions pu gagner les trois matchs. Si j'étais entraîneur, j'aurais tablé sur les forces de l'équipe qui était son côté offensif. Nous avions des joueurs magiques et « inarrêtables ». On avait des joueurs qui pouvaient faire la différence à tout moment. Roger Milla devant, au milieu Dr Abéga et moi même, on avait des joueurs qui pouvaient dribler, faire des centres, faire des passes précises, des ouvertures si on avait pris des risques. Mais l'entraîneur avait peur que si on se qualifiait on devait rencontrer les équipes comme le Brésil et il ne voulait pas vivre la même chose que le Zaïre quelques années plus tôt. J'ai regroupé les joueurs et leur ai demandé de jouer comme on peut afin de montrer le meilleur de nous. Et que Roger ne sera pas mis en valeur dans ce système, il n'aura pas d'appui, pas de soutien. Mes propos ont été rapportés à l'entraîneur qui m'a encore éloigné du groupe. À la mi-temps du match contre la Pologne, mon ancien entraîneur Juste fontaine a demandé à Jean Vincent de me faire jouer s'il voulait gagner. Et c'est là que j'ai finalement eu ma chance. Après une bonne discussion, nous avons trouvé un accord d'où ma titularisation contre l'Italie…On a raté selon moi une grande histoire en 1982. 1990 a été une grande équipe; mais pour moi l'équipe de 1982 était bien meilleure. À ces joueurs il fallait donner la liberté complète de s'exprimer. D'ailleurs, rien ne justifiait qu'on mette en place un système défensif avec la forme d'alors de Thomas Nkono et notre défense qui était déjà très bonne. D'ailleurs, si vous étiez un attaquant seul devant Nkono, vous ne sauriez pas si vous pouviez marquer.Camfoot.com : Le Cameroun se présente à la prochaine coupe du monde avec des arguments à faire valoir. Aux regards des derniers événements dus à la réclamation des primes et au long retard dû au voyage mal planifié, ces évènements peuvent-ils avoir une incidence sur la performance de l'équipe?• Jean-Pierre Tokoto: C'est déplorable. Les dirigeants doivent réussir à trouver une solution. Je ne sais pas pourquoi y a toujours ce problème. Il y a de l'argent….. Et la FIFA donne toujours au pays de l'argent pour permettre aux équipes de se préparer et de prendre en charge leur responsabilité vis-à-vis des joueurs et aussi palier à tous les problèmes qui peuvent survenir pendant la préparation. Ce problème est particulier au Cameroun et se renouvelle tous les quatre ans. L'équipe nationale n'a pas besoin de ces problèmes et ceci devait être réglé des mois à l'avance pour que les joueurs soient tranquilles qu'ils aient l'âme en paix et ne soient préoccupés que par leur performance. Ceci n'est pas professionnel de la part des autorités et vous comprenez pourquoi beaucoup de personnes ne veulent pas s'y impliquer. Ça laisse à désirer; c'est déplorable et je ne comprends pas pourquoi encore cette année, le même problème se présente. Les gens n'ont jamais compris, n'ont jamais appris … De 1994 à 1998 nous n'avons pas eu une bonne équipe et nous avons la chance d'avoir une bonne équipe qui peut aller sur le terrain et gagner et parce qu'ils travaillent durement, il faut les gratifier de leur service. Ce n'est pas qu'il n'y a pas d'argent, il y en a mais c'est entre les mains des personnes qui ne connaissent pas ou sont les priorités…. C'est vraiment déplorable et ça me dégoûte. Camfoot.com : Quelles sont les chances du Cameroun Jean-Pierre Tokoto: Le Cameroun a de bonnes chances de se qualifier, d'abord pour le 2e tour. Notre groupe n'est pas tellement difficile. Après la prestation à la CAN et après les matchs amicaux, il faut compter avec nous. Nous sommes difficile à manoeuvrer. Avec les joueurs qui jouent dans les meilleurs clubs en Europe, actuellement avec l'expérience que les joueurs ont emmagasinés, ils savent ce qu'il faut faire pour aller loin. C'est déplorable maintenant que l'équipe peut voir plus loin, subsistent encore des problèmes de primes. Espérons que Issa Hayatou pourra régler ce problème au niveau africain....Camfoot.com : Le président de la CAF et ancien président de la FECAFOOT, Mr Issa Hayatou se présente à la tête de la FIFA contre le président sortant le suisse Sepp Blatter. Qu'en pensez-vous ?• Jean-Pierre Tokoto: J'étais très content qu'un africain et surtout un grand africain et quelqu'un qui a beaucoup travailler pour le football africain, pas seulement camerounais puisqu'il a travaillé longtemps comme secrétaire général et puis président de la FECAFOOT, et qui a fait ses preuves, qui travaille beaucoup et qui est très crédible se présente. J'ai été en contact avec lui en 1994 alors que je travaillais pour le comité d'organisation pour la Coupe du monde comme liaison pour le Cameroun, j'ai eu a travaillé avec lui et c'est un monsieur très professionnel qui jouit d'une très grande réputation dans le milieu…. Et à l'époque il était déjà très consulté pour toute décision de la FIFA et très respecté. Je pensais depuis lors qu'il pourrait un jour être appelé un digne président de la FIFA. Je suis content pour lui parce qu'il le mérite et je suis content pour l'Afrique parce qu'il est temps de lui donner aussi la place qu'elle mérite…. Je ne connais pas personnellement Mr Blatter... Mais beaucoup de choses se disent contre lui. Je serais très étonné s'il était réélu, parce que ce ne serait pas une bonne chose pour le football en général. Il faut un nouveau président capable de tout redresser…. Il faudrait que tous les africains soient unanimes derrière Issa Hayatou parce qu'il a beaucoup fait pour le football africain en général.Camfoot.com : Si vous aviez à choisir, à qui irait votre vote ?• Jean-Pierre Tokoto: Issa Hayatou est le seul choix possible.
Samuel Eto'oSituation actuelle• Club actuel FK Anji MakhatchkalaNuméro 99Biographie• Nom complet Samuel Eto'o Fils• Nationalité Cameroun• Naissance 10 mars 1981 (1981-03-10) (30 ans)• à Nkon, Cameroun• Taille 1,8 m (5' 11?)• Poste AttaquantParcours juniorSaisons Clubs1996-1996 Kadji Sport1996-1997 Real Madrid CastillaParcours professionnelSaisons Clubs M. (B.)1997-2000 Real Madrid CF 6 (0)1997-1998 CD Leganés 30 (4)1999-1999 RCD Espanyol 0 (0)2000-2000 RCD Majorque 13 (6)2000-2004 RCD Majorque 150 (63)2004-2009 FC Barcelone 200 (130)2009-2011 Inter Milan 101 (53)2011- Anji Makhatchkala 5 (3)Total 502 (258)Sélections en équipe nationaleAnnées Équipe M. (B.)1997 Cameroun 105 0(53)2000 Cameroun J.O 006 00(1)Compétitions officielles nationales et internationalesSamuel Eto'o Fils, né le 10 mars 1981 à Nkon au Cameroun, est un footballeur camerounais évoluant au poste d'attaquant. Il évolue avec le numéro 99, au poste d'attaquant au sein du FK Anji Makhatchkala et avec le 9 pour l'équipe nationale du Cameroun dont il est le capitaine.Considéré comme l'un des meilleurs attaquants de sa génération et l'un des meilleurs joueurs africains de tous les temps, Samuel Eto'o a marqué plus de 130 buts en cinq saisons avec le FC Barcelone. En 2010, il est devenu le premier et le seul joueur à remporter deux triplés (Championnat-Ligue des champions-Coupe) consécutifs. Il est le seul joueur en activité avec Raúl et Lionel Messi à avoir réussi à marquer dans deux finales de Ligue des champions et le quatrième joueur, après Marcel Desailly, Paulo Sousa et Gerard Piqué, à avoir remporté la Champions League deux années de suite avec deux équipes différentes, il est aussi le seul africain à l'avoir remportée à 3 reprises.Seul joueur à avoir reçu à quatre reprises, le titre de Ballon d'or africain de l'année en 2003, 2004, 2005 et 2010, il a remporté les Jeux olympiques 2000 de Sidney, il a gagné la CAN 2000 et CAN 2002 et a participé à la coupe du monde 1998, à la coupe du monde 2002 et à la coupe du monde 2010. Il est le meilleur buteur de l'histoire des Lions indomptables et meilleur buteur de l'histoire de la Coupe d'Afrique des nations.BiographieÀ l'âge de quatorze ans, avec ses frères David et Étienne, il débarque à Carpentras en France. Suite à des problèmes administratifs (il est sans-papiers), il se fait refouler hors de France et ne peut donc pas intégrer le centre de formation du Paris Saint-Germain. Il rentre au Cameroun et intègre la célèbre école de football de la Kadji Sport Academies basée à Douala, capitale économique et principal port d'entrée au Cameroun, où il est repéré par les formateurs du club[1]. Quelques mois plus tard, il est à nouveau en France pour des essais au Havre, à Saint-Étienne ou encore à Cannes qui ne sont pas concluants.Real Madrid (1996-2000)[modifier]En 1996, il retourne en Europe avec des papiers et signe un contrat pour le prestigieux club espagnol du Real Madrid. Il a alors 15 ans. Lors de sa première saison, il évolue avec la Castilla (réserve du Real).Des prêts infructueux à Leganes et à l'Espanyol Barcelone[modifier]Prêté à Leganes pour la saison 1997/1998 (club de 2e division espagnole), il joue une trentaine de matches et ne trouve le chemin des filets qu'à quatre reprises, avant de retourner au Real Madrid lors de la saison 1998/1999, pendant laquelle il ne joue qu'un seul match. Il est alors prêté six mois à l'Espanyol Barcelone, entre janvier 1999 et juin 1999, prêt qui n'est pas concluant puisqu'il ne joue aucun match. Il retourne à nouveau à Madrid où il est barré par Raúl, Fernando Morientes ou encore la nouvelle recrue Nicolas Anelka.RCD Majorque (2000-2004)[modifier]En janvier 2000, le Real prête Eto'o à Majorque six mois avec option d'achat.Les vrais débuts d'un futur grand attaquant[modifier]Majorque lève l'option d'achat et l'achète pour 4,5 M€. Dès sa première saison, le club finit troisième du championnat derrière le Real Madrid et le Deportivo La Corogne et se qualifie en Ligue des champions. Samuel Eto'o contribue à cette troisième place en marquant 11 buts en Liga. La saison suivante est plus difficile pour Majorque mal en point en championnat, le club termine 16e à seulement trois points du premier relégable Las Palmas, Eto'o est moins prolifique en marquant que six buts mais est absent quelque temps pour cause Coupe d'Afrique des nations avec le Cameroun.Les deux saisons qui suivent sont plutôt moyennes (9e et 11e) où Samuel Eto'o inscrit 31 buts en 71 matchs de championnat. En 2003, Majorque remporte la Coupe du Roi, contre le Recreativo Huelva grâce à un double d'Eto'o, cette saison est marquée par deux matchs contre son ancien club le Real Madrid, où Majorque gagne 5-1 en championnat (Eto'o inscrit un but) et une autre humiliation en quart de finale retour de coupe 4-0 (Eto'o inscrit deux buts). Lors de la saison 2003/2004, son équipe atteint le 4e tour de la Coupe de l'UEFA. En 2004, après quatre ans à Majorque, il quitte le club en devenant meilleur buteur de l'histoire du club.FC Barcelone (2004-2009)[modifier] Consécration mondiale[modifier]Il est transféré en 2004 pour 24 millions d'euros au FC Barcelone, le club rival du Real Madrid. Il est d'abord mis en concurrence avec Henrik Larsson lui aussi arrivé dans la même intersaison en provenance du club ecossais du Celtic Glasgow. Mais l'attaquant suédois se blesse rapidement donc Eto'o devient logiquement titulaire et forme un trio d'attaque exceptionnel avec Ludovic Giuly et surtout Ronaldinho.Auteur de 24 buts en Liga et de 4 en Ligue des Champions pour sa première saison, son club est champion d'Espagne pour la première fois depuis 1999 mais se fait éliminer en huitième de finale de Ligue des Champions contre Chelsea (2-4 lors du match retour) alors que les catalans avaient fait le plus dur en battant les londoniens 2-1 au match aller avec notamment un but d'Eto'o.Très revanchard et n'ayant jamais apprécié que le Real ne lui fasse confiance à l'époque où il en était le joueur. En effet devant près de 100 000 supporters du Barça, il dérape verbalement au Camp Nou, lors de la fête organisée pour célébrer la 17ème Liga remportée par le FC Barcelone. En prononçant à six reprises, micro en main : « Madrid, salaud, salue le champion ! » jusqu'à ce que son coéquipier Gerard ne lui prenne le micro. Cette attitude est critiquée par les médias espagnols : « L'intervention de Samuel Eto'o au Camp Nou a été le point final lamentable d'une magnifique fête bleu et grenat » selon Marca ou encore « Eto'o entache la fête » selon El Mundo. Sur le terrain, Eto'o aura quand même inscrit deux buts face au club merengue (un au match aller et l'autre au match retour).La saison suivante pas de grand changement du côté de Barcelone, mis à part l'arrivée du petit génie argentin Lionel Messi dans le groupe pro.Mais elle voit Ronaldinho remporter le Ballon d'or 2005 alors que Samuel Eto'o sera positionné à une modeste 10e place. Suite à ce classement, il se fâchera avec les journalistes de France Football en déclarant : « Je ne suis pas parmi les trois premiers ? Pourtant, je mérites plus que certains. Depuis que je suis au Barça, qui a fait mieux que moi ? Ce que ne tolèrent pas les Français, c'est qu'un Africain triomphe sans être passé par chez eux. S'ils ne sont pas contents, qu'ils aillent voir leur mère (...) Ceux qui ne croyaient pas en moi me lèchent le cul aujourd'hui pour une interview. ». Il pourra malgré tout se consoler par une troisième place au titre de meilleur footballeur de l'année FIFA et par le trophée du joueur africain de l'année pour la troisième fois consécutive.Au top de sa forme, Eto'o enquille les buts avec le Barça qui est performant à tous les niveaux que ce soit en championnat ou en Ligue des champions. Mais malheuresement, il ne réussit pas à se qualifier pour la Coupe du monde 2006 avec sa sélection. Cela ne l'empêchera pas d'être champion d'Espagne et champion d'Europe.Avec ses 26 buts en Liga, il devient Pichichi (meilleur buteur de la Liga) pour la première fois alors que la saison d'avant il avait été devancé par l'attaquant de Villareal Diego Forlan dans les ultimes journées du championnat. Parmi ses buts inscrits, il marque un magnifique but contre le Real Madrid lors du match aller gagné par la Barça 3 à 0 à Madrid, au stade Santiago Bernabeu. Ayant observé la trajectoire d'une balle "anodine" de Ronaldhino depuis la ligne médiane vers Roberto Carlos, retranché en dernier défenseur dans la moitié de terrain madrilène, Eto'o est légèrement excentré sur le flanc droit, suit l'action à distance et poursuit sa course. Roberto Carlos laisse filer la balle vers son gardien de but à qui il fait signe de la main de venir à sa rencontre. Quand Iker Casillas s'apprête à ramasser la balle, à la limite des 18 mètres, Samuel Eto'o jaillit dans le dos de Roberto Carlos. Il s'engouffre dans le trou noir créé entre les deux madrilènes, s'empare du ballon et s'en va le pousser au fond des filets avec une maîtrise.Le 25 février 2006 alors que le Barça se déplace sur la pelouse du Real Saragosse. Pour la deuxième fois, les supporters du club local profèrent des insultes racistes à l'encontre de Samuel Eto'o. L'an dernier, il avait répondu au public de Saragosse en imitant l'attitude du singe. Cette fois, il a failli quitter le terrain. Après avoir subi la loi de Saragosse qui l'a éliminé de la Coupe du Roi, Barcelone retrouvait ce redoutable adversaire sur le stade de la Romareda. Les injures racistes et les cris de singe fusent dès qu'Eto'o touche le ballon. Ces injures et ces hurlements caractéristiques, repris en chœur par d'autres supporteurs sont clairement proférés pour être entendus par les présidents et dirigeants des deux clubs. À la 76e minute, Samuel Eto'o prend subitement la direction de la sortie. Il ne veut plus jouer et le fait savoir à ses partenaires qui le retiennent, tout comme l'arbitre et certains joueurs de l'équipe adverse. Trop c'est trop. Dans la mêlée, Samuel Eto'o montre son bras puis celui d'un joueur de Saragosse avec qui il partage la même couleur de peau. C'est Frank Rijkaard, l'entraîneur du FC Barcelone qui parviendra à calmer Samuel Eto'o et à le convaincre de reprendre la partie. Au coup de sifflet final, c'est un Samuel Eto'o très entouré qui quitte la pelouse en faisant de ses doigts pointés vers le ciel, deux « v » de la victoire. Une victoire sportive et sûrement, une victoire sur la bêtise humaine.Dans la campagne de Champions League, il marque 6 buts en Ligue des Champions dont le but de l'égalisation en finale contre Arsenal à un quart d'heure du terme de la rencontre. Il marque aussi contre Chelsea en huitième de finale aller à Stamford Bridge pour la revanche de l'année dernière.Les saisons blanchesLors de la saison 2006-2007, Messi relègue définitivement Ludovic Giuly sur le banc. Le trio magique « REM » (Ronaldinho, Eto'o, Messi) est constitué mais la saison commence mal pour Eto'o. Il se blesse tout seul lors de la rencontre de Ligue des Champions opposant le FC Barcelone au club allemand du Werder de Brême et est indisponible cinq mois.Il fait son retour au mois de février dans une équipe barcelonaise qui est nettement moins bonne que celle des deux derniers saisons et c'est certainement dû à la longue absence de Samuel Eto'o. Mais ce dernier ne retrouve pas tout de suite son niveau d'antan. Lors d'un match contre le Racing Santander, Eto'o est laissé sur le banc par Franck Rijkaard, refuse d'entrer en jeu et sèche l'entraînement le lendemain. Ronaldinho lui reprochera son comportement individualiste en lui disant qu'il faut penser au groupe et Samuel Eto'o repondra sur la radio Cadena Ser: « Si un partenaire dit qu'il faut penser au groupe, c'est à lui de penser au groupe. Moi, je pense toujours en premier au groupe et après à l'argent. Ça, c'est ce qui m'a le plus blessé ».Eto'o marque tout de même 11 buts en 19 matchs de championnat, mais Barcelone perd son titre de champion d'Espagne au profit du rival madrilène et est éliminé en huitième de finale de Ligue des Champions.À l'été 2007, Thierry Henry signe au Barça. La presse, particulièrement enthousiaste à l'idée de voir le quatuor Ronaldinho-Messi-Henry-Eto'o évoluer sous le même maillot, ce quatuor sera surnommé "les 4 fantastiques". Mais Eto'o se blesse encore en début de saison, lors d'un match amical contre l'Inter Milan, victime d'une fracture du fémur droit. Dans le même temps, il est annoncé partant vers le Milan AC, champion d'Europe 2007, pour plus de 60 millions d'euros, mais il refuse l'offre souhaitant rester en Espagne.Dès son retour sur la pelouse début décembre 2007, il marque en Ligue des Champions contre le VfB Stuttgart et 3 jours plus tard marque un doublé au stade Mestalla contre le Valence CF pour une victoire 3-0. Au début de l'année 2008, il participe à la CAN 2008 avec le Cameroun contre le gré de son club qui le trouve trop juste physiquement.De retour du Ghana, il finit la saison en ayant marqué 16 buts en 18 matchs de Liga, mais dans une équipe du Barça en pleine décadence malgré l'éclosion de Messi avec un Ronaldinho fantomatique et un Deco qui joue en marchant. Inquiet du comportement de ses joueurs majeurs, le président Joan Laporta avait lancé une opération espionnage pour dévoiler au grand jour leurs vices cachés. Pour la deuxième année consécutive, ne remporte aucun trophée.Triplé historiqueÀ l'intersaison 2008, le FC Barcelone opère de grands changements durant l'été. Frank Rijkaard est licencié et remplacé par une ancienne gloire du club, Josep Guardiola. Des titulaires tels que Ronaldinho et Deco sont transférés (respectivement au Milan AC et à Chelsea), Guardiola considérant qu'ils possèdent trop d'ego et ont une mauvaise influence sur l'équipe. Eto'o, faisant partie de ce cercle de joueurs jugés indésirables par Guardiola, est annoncé dans différents clubs (Chelsea, Milan AC, Lyon, Tottenham, Manchester City ou encore un retour au Real Madrid), même les plus insolites telles que le FC Bunyodkor, meilleur club du championnat ouzbek. Suite à une bonne pré-saison, 8 buts notamment lors des matches amicaux, le nouvel entraîneur du Barça décide de conserver Eto'o.Eto'o marque 30 buts en 36 matchs de championnat et termine à la seconde place du classement des buteurs de la Liga derrière Diego Forlan (avec notamment un quadruplé contre le Real Valladolid, un hat-trick contre Almería et son traditionnel but contre le Real). Il inscrit aussi 4 buts en Ligue des Champions, 6 en comptant son doublé à l'aller lors du 3e tour préliminaire contre le Wisla Cracovie.Le 27 mai 2009 à Rome, Samuel Eto'o est l'un des artisans de la victoire du FC Barcelona en finale de la Ligue des Champions contre Manchester avec un but à la 10e minute : servi par Iniesta, il efface le défenseur Nemanja Vidic et marque d'un "pointu extérieur" évitant le retour de Michael Carrick. Il remporte en 2009 avec le Barça un triplé historique : Championnat, Coupe d'Espagne, Ligue des Champions. Il aura été une pièce essentielle de l'exceptionnelle saison du club catalan.Il est, avec 130 buts en 200 matchs toutes compétitions confondues (0,65 but par match), l'un des meilleurs buteurs de l'histoire du FC Barcelone derrière des anciennes gloires comme César Rodríguez, Paulino Alcántara, ou Ladislao Kubala, et a été élu par les socios meilleur "9" de l'histoire du club.Quintuplé historiqueLe 27 juillet 2009, en échange de Zlatan Ibrahimovic (et 26 millions d'euros), il signe un contrat de 5 ans avec l'Inter Milan, son entraîneur au Barça, Pep Guardiola, ne comptant plus sur lui[2]. Eto'o porte le numéro 9 à l'Inter Milan. Pour son premier match officiel, il réduit l'écart lors de la finale de la Supercoupe d'Italie disputée et perdue contre la Lazio de Rome à Pékin.Il inscrit son premier but en Serie A sur un penalty lors de la première journée contre Bari (1-1). Le 10 décembre 2009, le Camerounais inscrit son premier but en Ligue des champions avec son nouveau club à domicile face au Rubin Kazan (2-0).Toute la saison, Eto'o joue sur le côté gauche de l'attaque, son entraîneur José Mourinho lui préférant l'argentin Diego Milito dans l'axe. À un nouveau poste, Eto'o marque moins mais brille tout autant dans le jeu et marque des buts décisifs notamment à Stamford Bridge contre Chelsea lors du huitième de finale retour de la Ligue des champions ou contre la Fiorentina en demi-finale retour de la Coupe d'Italie.En remerciement pour la fondation qu'il a créée il y a deux ans pour les garçons de son Cameroun natal, Samuel Eto'o reçoit le 21 mars 2010 à l'espace Oberdan de Milan, l'Altropallone, décerné par un jury présidé par Gianni Mura et composé par la présence de Milly Moratti (marraine du Prix), Gianni Di Domenico (Président de Altropallone), et Michele Papagno (Coordinateur de la campagne Altrimondiali).Le mercredi 28 avril 2010, l'Inter Milan se qualifie pour la finale de Ligue des Champions aux dépens du FC Barcelone. Samuel Eto'o disputera sa 3e finale de Ligue des Champions en 5 ans (2006, 2009, 2010), la 1re de l'Inter Milan depuis 1972.Le 22 mai 2010, l'Inter Milan remporte la compétition en battant le Bayern Munich (2-0), Samuel Eto'o devient donc le premier joueur de l'histoire à avoir gagné 2 années d'affilées le triplé championnat-coupe nationale-Ligue des champions avec deux clubs différents (Inter Milan et FC Barcelone). Il entre également dans le cercle très fermé des joueurs ayant gagné deux Ligues des Champions consécutives avec deux clubs différents.Le 21 août 2010, Samuel Eto'o contribue à la conquête du quatrième titre de l'année, en inscrivant un doublé en Supercoupe d'Italie face à la Roma mais perd la supercoupe d'Europe.Il termine cette année 2010 par une Coupe du monde des clubs, où, lors de la finale, il offre une passe décisive pour Pandev avant d'inscrire son but (3-0)..Une réussite personnelle et des échecs collectifsÀ l'aube de la saison 2010-2011, sous la houlette de son nouveau coach Rafael Benitez, Samuel Eto'o s'est désormais fixé un objectif : jouer plus près des buts et redevenir le terrible buteur qu'il fut durant son épopée catalane. Si la saison 2010 fut un immense succès pour son club, dans un registre plus personnel, elle fut moins gratifiante pour Eto'o, lui qui était passé dans l'ombre de Diego Milito, nettement plus décisif pour l'équipe nerazzurra. Rafael Benitez, qui connaît le Camerounais depuis ses premiers pas au centre de formation du Real Madrid, adopte un schéma tactique plus offensif dans lequel Samuel semble s'épanouir.Lors du deuxième match de poule de Ligue des Champions, Eto'o réalise un hat-trick (un triplé) face au Werder Brême, son premier avec l'Inter Milan ainsi qu'une passe décisive pour son coéquipier Wesley Sneijder, ce qui permet au club lombard d'écraser son adversaire 4-0. Il est d'ailleurs le 2ème joueur dans l'histoire de l'Inter à marquer un triplé en Ligue des Champions, après Adriano[3].Le dimanche 21 novembre 2010, lors du match de Série A opposant les siens à Chievo Verone, il met un étonnant "coup de tête" au défenseur Bostjan Cesar à la 36e minute dans le même genre que Zinedine Zidane avait effectué aux dépens de Marco Materazzi au cours de la finale de la coupe du monde 2006 opposant l'équipe de France à la Squadra Azzurra. Contrairement à Zidane ce jour de 2006, Samuel Eto'o n'a pas été vu directement par l'arbitre mais cela lui coûtera tout de même une suspension de 3 matchs en championnat d'Italie ainsi qu'une amende de 30 000 €.Alors que le début de saison d'Il Re Leone (Le roi lion en italien) était pour le moins prolifique. À la trêve hivernale, il est le meilleur buteur de la Ligue des champions 2010-2011 avec 7 buts en 6 matchs et un des meilleurs buteurs du Calcio avec 9 buts en 13 matchs. Malgré ses buts l'Inter termine deuxième de sa poule et est seulement 7e de la Serie A.En 2011, avec l'arrivée de Leonardo à la place de Benitez comme nouvel entraîneur, en championnat, l'Inter passe de 11 points de retard sur le Milan AC à 2 points à la veille du derby milanais. Et après une défaite de l'Inter en 1/8 de finale de Ligue des champions lors du match aller à domicile (0-1) face au Bayern Munich, Samuel Eto'o va réaliser son plus grand match de la saison en qualifiant quasiment à lui tout seul l'Inter Milan sur la pelouse de l'Allianz Arena 3 buts à 2, avec un but et 2 passes décisives pour Wesley Sneijder et Goran Pandev pour le but victorieux.Mais le mois d'avril sera terrible pour les intéristes car leur chance de conserver leur titre de champion d'Italie se diminue suite à deux défaites cinglantes contre le Milan AC (0-3) puis contre Parme (0-2). Ils perdent aussi leur Ligue des Champions en se faisant éliminer en quarts de finale par les Allemands de Schalke 04 après s'être inclinés 5-2 à domicile puis 2 à 1 sur la pelouse de Schalke. L'Inter gagne tout de même un trophée, puisqu'ils gagnent en finale de la coupe d'Italie (3-1) contre Palerme grâce notamment à un doublé de Samuel Eto'o.Anji Makhatchkala (depuis 2011)Un contrat de rêve[modifier]Le 19 août 2011, il est transféré pour 27 millions d'euros à l'équipe caucasienne du FK Anji Makhatchkala évoluant dans le championnat russe où il retrouve des joueurs comme Roberto Carlos ou Yuri Zhirkov, pour un contrat de 3 ans qui lui rapporte 20,5 millions d'euros net par an (plus 20 000 € par but et 10 000 € par passe décisive) devenant le footballeur le mieux payé de la planète.Suleyman Kerimov, le président du club, est prêt à ce que Samuel Eto'o continue à vivre à Milan entre les matches. Le milliardaire russe originaire du Daguestan se dit aussi prêt à payer un entraîneur particulier à Samuel Eto'o, ainsi que de mettre à sa disposition un jet privé pour faire la navette entre la Russie et l'Italie. Sans oublier son cadeau de bienvenue : le dernier modèle de Ferrari.Samuel Eto'o a donc reçu le feu vert à toutes ses demandes. Dans un premier temps, il a cependant indiqué qu'il préférerait habiter à Moscou afin de participer aux entraînements collectifs avec ses coéquipiers. Même s'il ne se déplace pas avec ses partenaires lors de déplacements étant donné qu'il a son jet privé.Pour son premier match avec l'Anji, il inscrit un but contre Rostov, vingt-deux minutes après son entrée en jeu[4]. Il récidive à l'occasion de son second match, en inscrivant le but de l'égalisation contre Volga NN (17ème minute)[5]. Après son second match contre le Volga NN, un fan camerounais a sauté sur la pelouse se jeta sur les pieds d'Eto'o et embrassa ses chaussures.Équipe du Cameroun (depuis 1997)En mars 1997, la veille de ses 16 ans, il dispute son premier avec le Cameroun contre le Costa Rica. Un an et demi plus tard, il participe à la Coupe du monde de football de 1998 étant le plus jeune joueur de la compétition, à 17 ans et 3 mois où il joue peu, dans une équipe dominée par Patrick Mboma et François Omam-Biyik.En 2000, à la CAN, il joue son premier match face à la Côte d'Ivoire profitant de l'indisponibilité de Joseph-Désiré Job qui était titulaire aux côtés de Patrick Mboma. Très satisfaisant, il sera titularisé pendant tout le reste de la compétition, où il marque quatre buts. L'équipe du Cameroun entraînée par Pierre Lechantre gagne cette compétition face au Nigeria.L'année 2000 est marquée par une médaille d'or aux Jeux olympiques d'été de 2000, à Sydney, en Australie avec un but de Samuel Eto'o en finale contre l'Espagne de Xavi, Puyol ou Marchena qui seront 10 ans plus tard champion du monde.Pour la CAN 2002, son pays conserve son titre mais Eto'o ne marque qu'un seul but dans toute la compétition, cette même année il dispute sa deuxième coupe du monde personnelle.En juin 2003, il dispute la Coupe des Confédérations et atteint la finale perdue contre la France (0-1) et malgré une victoire contre les champions du monde brésiliens (1-0) avec un but d'Eto'o en phase de poules. Cette compétition fut marquée par la mort accidentelle de Marc-Vivien Foé, qui s'effondra au cours de la demi-finale entre le Cameroun et la Colombie, le 26 juin, au stade de Gerland à Lyon.À la CAN 2004, le Cameroun tenant du titre de l'épreuve, est le favori à sa propre succession avec le duo d'attaque que Samuel Eto'o forme avec Patrick Mboma entouré de joueurs comme Modeste M'Bami du Paris Saint-Germain ou Éric Djemba-Djemba de Manchester United. Mais cette coupe d'Afrique sera décevante avec une élimination en quart de finale contre les nigérians malgré l'ouverture du score d'Eto'o lors de ce match.Pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2006, le Cameroun tombe sur un groupe difficile avec notamment l'Égypte et la Côte d'Ivoire. Le défenseur Pierre Wome se charge d'un penalty qui peut qualifier le Cameroun lors du dernier match contre l'Égypte, malheureusement il le rate en envoyant la balle sur le poteau et le Cameroun ne se qualifie pas pour le Mondial allemand après quatre coupes du monde consécutives. Eto'o accusera Wome de l'avoir empêché de frapper le penalty sifflé en faveur du Cameroun à la 94ème minute en déclarant, à la presse espagnole : « J'allais me saisir du ballon quand Wome m'a appelé et m'a dit qu'il se sentait très confiant dans le fait qu'il allait marquer ». Ce qu'a nié ce dernier : « Personne ne voulait tirer ce penalty. Personne. Ni Eto'o, ni Rigobert Song, parce qu'ils savaient ce qui pouvait arriver s'ils le rataient. J'ai eu le courage de me présenter au point de penalty. » Ensuite Samuel Eto'o tente de se rattraper dans le quotidien sportif français L'Équipe : « Il faut accepter ce genre de choses (...) Je suis triste pour mon pays, mes équipiers et moi-même. »Malgré la non-qualification au Mondial, le Cameroun est le favori de la CAN et ça commence bien pour les Lions Indomptables. Eto'o marque 5 buts en trois matchs, et son premier triplé avec l'équipe du Cameroun contre l'Angola, mais le Cameroun est éliminé en quart de finale face à la Côte d'Ivoire aux tirs au but, Eto'o ratant son pénalty.Lors de la CAN 2008, Eto'o inscrit 5 buts, finissant encore meilleur buteur, et devenant au passage meilleur buteur de l'histoire de la Coupe d'Afrique des Nations avec 16 buts, le précédent record étant attribué à Laurent Pokou avec 14 réalisations. Le Cameroun perd en finale contre l'Égypte 0-1.Malgré ses 5 buts et son titre de meilleur buteur de l'histoire de la compétition, Eto'o fera une CAN en demi-teinte. Tous les buts qu'il a marqué étaient en phase de poules et il n'a pas été décisif lors des matchs à élimination direct. On peut citer le match 1/4 de finale contre la Tunisie, la 1/2 finale contre le Ghana et plus encore la finale contre l'Egypte.Le 12 août 2009 à l'occasion du match amical Autriche-Cameroun, Eto'o obtient le brassard de capitaine de l'équipe nationale succédant ainsi à Rigobert Song qui le cède pour la première fois depuis dix ans.Pour la CAN 2010 en Angola, présent dans un groupe D avec le Gabon, la Tunisie et la Zambie, ils ont un parcours mitigé avec une victoire 3-2 contre la Zambie (but d'Eto'o), un nul 2-2 contre la Tunisie (but d'Eto'o) et une défaite 0-1 contre le Gabon, ils réussissent tout de même à se qualifier pour les quarts de finale en finissant second du groupe grâce à une meilleure attaque. Le Cameroun se fait encore battre par sa bête noire égyptienne, 3 buts à 1.Il a offert des montres de sa marque personnelle Eto'o World d'une valeur d'environ 33 000 euros chacune, à chacun de ses 22 coéquipiers de l'équipe nationale après la qualification pour la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud mais seront aussi décevants lors de ce mondial en étant éliminé au premier tour avec 3 défaites en autant de matchs : 0-1 contre le Japon, 1-2 contre le Danemark et 1-2 contre les Pays-Bas. C'est lui qui a inscrit les 2 buts des Camerounais alors qu'il avait été critiqué par Roger Milla avant le Mondial.Le 4 juin 2011, lors du match des qualifications pour la Coupe d'Afrique des nations 2012 contre le Sénégal, les Lions Indomptables concèdent un match nul et vierge à domicile. Durant ce match, Samuel Eto'o, estimant que l'équipe devait garder un jeu offensif pour maintenir toutes ses chances de l'emporter, conteste publiquement le choix de son entraîneur Javier Clemente. Alors qu'il y a 0-0 et que le Cameroun domine la rencontre et doit impérativement gagner ce match, L'entraîneur effectue deux changements défensifs, avec les entrées de Bedimo et Chedjou en remplacement d'un milieu de terrain N'Guemo et d'un attaquant Choupo-Moting. Dans le temps additionnel, Eto'o rate malheureusement un penalty décisif à la victoire au Cameroun. À la fin de ce match incroyable dont le score ne reflète pas la physionomie de la partie,et au bout de quatre journées sur six, le Sénégal est premier du groupe avec 10 points alors que le Cameroun passe à la troisième place avec 5 points derrière la RDC qui a 7 points. Seul le leader du groupe et le meilleur deuxième se qualifient.Statistiques détaillées[modifier] En club[modifier]Saison Club Championnat Coupe d'Europe Coupe nationale1997-1998 CD Leganés 28 matchs/3 buts Non qualifié 2 matchs/1 but1998-1999 Real MadridEspanyol Barcelone 1 match/0 but0 match/0 but 0 match/0 but (C1)Non qualifié 0 match/0 but0 match/0 but1999-2000 Real MadridRCD Majorque 2 matchs/0 but13 matchs/6 buts 3 matchs/0 but (C1)Non qualifié 0 match/0 but0 match/0 but2000-2001 RCD Majorque 28 matchs/11 buts Non qualifié 5 matchs/2 buts2001-2002 RCD Majorque 30 matchs/6 buts 6 matchs/2 buts (C1)2 buts/1 but (C3) 1 match/1 but2002-2003 RCD Majorque 30 matchs/14 buts Non qualifié 6 matchs/5 buts2003-2004 RCD Majorque 32 matchs/17 buts 7 matchs/4 buts (C3) 2 matchs/0 but2004-2005 FC Barcelone 37 matchs/24 buts 7 matchs/4 buts (C1) 1 match/0 but2005-2006 FC Barcelone 34 matchs/26 buts 11 matchs/6 buts (C1) 2 matchs/2 buts2006-2007 FC Barcelone 19 matchs/11 buts 3 matchs/1 but (C1) 4 matchs/1 but2007-2008 FC Barcelone 18 matchs/16 buts 5 matchs/1 but (C1) 4 matchs/0 but2008-2009 FC Barcelone 35 matchs/30 buts 12 matchs/6 buts (C1) 4 matchs/0 but2009-2010 Inter Milan 32 matchs/16 buts 13 matchs/2 buts (C1) 3 matchs/2 buts2010-2011 Inter Milan 34 matchs/21 buts 10 matchs/8 buts (C1) 5 matchs/7 buts2011-2012 Anji Makhatchkala 5 matchs/3 buts Non qualifiéEn équipe nationale avec le CamerounAnnée Coupe d'Afrique Coupe du monde Coupe des Confédérations Eliminatoires CAN/CDM Amicaux1997 3 sélections/1 but1998 1 sélection/0 but 1 sélection/0 but 3 sélections/0 but1999 1 sélection/0 but2000 5 sélections/4 buts 1 sélection/1 but 3 sélections/0 but2001 3 sélections/0 but 4 sélections/2 buts 2 sélections/0 but2002 6 sélections/1 but 3 sélections/1 but 4 sélections/3 buts2003 4 sélections/1 but 3 sélections/1 but2004 4 sélections/1 but 4 sélections/3 buts 1 sélection/0 but2005 5 sélections/1 but 1 sélection/0 but2006 4 sélections/5 buts Non qualifié 1 sélection/0 but2007 2 sélections/1 but 1 sélection/0 but2008 6 sélections/5 buts 5 sélections/6 buts2009 6 sélections/3 buts 2 sélections/2 buts2010 4 sélections/2 buts 3 sélections/2 buts 2 sélections/2 buts 3 sélections/2 buts2011 3 sélections/1 but 1 sélection/0 butPalmarès En club RCD Majorque2003 Vainqueur de la Coupe d'Espagne (1)FC Barcelone2006 et 2009 Vainqueur de la Ligue des champions (2)2005, 2006 et 2009 Champion d'Espagne (3)2009 Vainqueur de la Coupe d'Espagne (1) : 20092005 et 2006 Vainqueur de la Supercoupe d'Espagne (2)2006 Finaliste de la Coupe du monde de football des clubsInter Milan2010 Vainqueur de la Coupe du monde de football des clubs (1)2010 Vainqueur de la Ligue des champions (1)2010 Champion d'Italie (1)2010 et 2011 Vainqueur de la Coupe d'Italie (2)2010 Vainqueur de la Supercoupe d'Italie (1)En équipe nationale Avec le Cameroun2000 Champion olympique (1)2000 et 2002 Vainqueur de la Coupe d'Afrique des Nations (2)2003 Finaliste de la Coupe des Confédérations2008 Finaliste de la Coupe d'Afrique des Nations en 2008.Distinctions personnelles• Second meilleur buteur de la Coupe d'Afrique des Nations en 2000 avec 4 buts• Espoir africain de l'année en 2000• Joueur africain de l'année en 2003, 2004, 2005 et 2010• Étoile d'or France Football en 2004• Lion d'or africain en 2004, 2009 et 2010• 2e meilleur buteur du Championnat d'Espagne (Pichichi) derrière Diego Forlan en 2005 avec 24 buts et 2009 avec 30 buts• 3e meilleur footballeur de l'année FIFA en 2005• Membre du FIFPro World XI au poste d'attaquant en 2005 et 2006• Ambassadeur national de l'Unicef (2005)[6]• Meilleur buteur de la Coupe d'Afrique des Nations en 2006 avec 5 buts• Meilleur buteur du Championnat d'Espagne (Pichichi) en 2006 avec 26 buts• Homme du match de la Finale de la Ligue des Champions 2005-2006• Prix récompensant sa contribution positive au sport en 2006 (FIFpro)[7]• Meilleur buteur de la Coupe d'Afrique des Nations en 2008 avec 5 buts• Meilleur buteur mondial de l'année (IFFHS) en 2010• Meilleur joueur de la Coupe du monde de football des clubs 2010• 3e meilleur buteur du championnat d'Italie en 2011 avec 21 buts derrière Antonio Di Natale et Edinson Cavani• Records Meilleur buteur de l'histoire du Cameroun• Meilleur buteur de l'histoire de la Coupe d'Afrique des Nations avec 18 buts (record précédemment détenu par l'Ivoirien Laurent Pokou avec 14 buts).• Meilleur buteur de l'histoire du RCD Majorque• 4e meilleur buteur de l'histoire de FC Barcelone, à égalité avec Rivaldo (130 buts)• 12e meilleur buteur du championnat d'Espagne avec 161 buts.• Seul joueur africain à avoir gagné trois Ligues des champions• Seul joueur à avoir fait deux triplés consécutifs (championnat - Coupe - Ligue des champions) avec deux clubs différents• Seul joueur, avec Marcel Desailly, Paulo Souza et Gerard Piqué, à avoir gagné deux Ligues des champions d'affilée avec deux clubs différents• Seul joueur en activité, avec Raúl et Lionel Messi, à avoir marqué dans deux finales de Ligue des championsTop 3 des meilleurs buteurs en Supercoupe d'Italie à égalité avec Andreï Shevchenko et Alessandro Del Piero (3 buts)
Rigobert SongSituation actuelleClub actuel KF DrenicaNuméro 4BiographieNom complet Rigobert Bahanag SongNationalité CamerounNaissance 1er juillet 1976 (1976-07-01) (35 ans)à NkenglickockPoste LibéroParcours professionnelSaisons Club M. (B.)1992-1994 Tonnerre Yaoundé1994-1998 Metz !FC Metz 123 (3)1998-1999 Salernitana Sport 4 (1)1999-2000 Liverpool FC 33 (0)2000-2001 West Ham 24 (0)2001-2002 ? FC Cologne 16 (0)2002-2004 RC Lens 83 (4)2004-2008 Galatasaray 108 (4)2008-2010 Trabzonspor 55 (2)2010- KF Drenica 0 (0)Sélections en équipe nationaleAnnées Équipe M. (B.)1993- 2010 Cameroun 137 (4)Compétitions officielles nationales et internationalesMatchs officiels.Rigobert Song Bahanag est un footballeur camerounais, né le 1er juillet 1976 à Nkenglickock. Il joue au poste de défenseur central et est le recordman de sélections avec le Cameroun (137 sélections, 4 buts). Il a d'ailleurs mis un terme à sa carrière internationale en août 2010.En septembre 2010, il devient consultant pour la chaine Orange Sport, où il commente principalement certains matchs de qualifications pour la Coupe d'Afrique des Nations 2012 ainsi que quelques matchs de Carling Cup.CarrièreEn club[modifier]Arrivé en Europe en 1994 pour le Metz !FC Metz, après la coupe du monde 1994. Song y reste quatre saisons, avec des joueurs comme Robert Pires, Cyrille Pouget, Sylvain Kastendeuch ou son compatriote Jacques Songo'o entraîné par Joël Muller, il écrira les plus belles pages de l'histoire des grenats : Demi-finale de Coupe de France et 8e en 1994-1995 puis 4e en 1995-1996 avec un succès en Coupe de la Ligue, 5e en 1996-1997 et enfin 2e en 1997-1998, saison qui reste dans toutes les mémoires.En 1998, il quitte Metz et la France pour Salerne en Italie pendant une saison, puis change de championnat en partant en Angleterre, à Liverpool entraîné par le français Gérard Houllier puis fera plusieurs passages infructueux à West Ham et à Cologne..En 2002, il revient dans le championnat de France, et plus précisément au RC Lens, où il retrouve Joël Muller, il dispute la Ligue des champions aux côtés de Daniel Moreira, Antoine Sibierski et de nombreux africains Papa Bouba Diop, Ferdinand Coly, Seydou Keita, Adama Coulibaly, John Utaka ou Dagui Bakari. Dans cette équipe, il devient le leader de l'équipe et même le capitaine après les départs de Guillaume Warmuz et Jocelyn Blanchard, et se dévoile enfin au monde du football.En 2004, il part pour Galatasaray. Après quelques conflits avec Éric Gerets, il trouve une place de titulaire lors du départ de celui-ci.Après quatre saisons passées à Istanbul, et deux titres de champion de Turquie glanés, Song part pour Trabzonspor, où il côtoie un ancien partenaire à Lens, Daouda Jabi.En équipe nationaleRigobert Song compte à son palmarès 137 sélections en équipe nationale, et est donc le recordman de sélections dans son pays. Il a participé à 4 coupes du monde (1994, 1998, 2002 et 2010). Il est à ce jour l'un des plus jeunes joueurs ayant participé à une coupe du monde, à l'âge de 17 ans (de même que son compatriote Samuel Eto'o au même age en 1998).À noter qu'il est le seul joueur, avec Zinedine Zidane, à avoir été expulsé dans deux coupes du monde différentes, en plus du triste record du plus jeune joueur sanctionné d'un rouge au Mondial. C'était en 1994 contre le Brésil. Song avait alors 17 ans.Il a fêté sa centième selection le 25 janvier 2006 lors du match Cameroun - Togo.Il annonce sa retraite internationale lors d'une conférence de presse à Yaoundé le 1er août 2010[1].Palmarès[modifier]En club :Coupe de la Ligue : 1996 avec le FC MetzVice-champion de France : 1998 avec le FC MetzCoupe de Turquie : 2005 avec le Galatasaray SK et 2010 avec TrabzonsporChampion de Turquie (2) : 2006 et 2008 avec le Galatasaray SKEn sélection :Coupe d'Afrique des nations (2) : 2000 et 2002 avec le CamerounFamilleSon père, Paul, est mort lorsqu'il était encore enfant. C'est selon lui ce qui l'a motivé à devenir footballeur, et à réussir une grande carrière dans ce domaine. Rigobert Song est marié à Esther, avec qui il a eu trois enfants (deux filles et un garçon), Yohanna Bernadette (née le 22 septembre 2002), Hillary Veronique Liliane (née le 13 septembre 2004) et Brian né en avril 2006. Il a également son plus grand fils, Rodny, né en 1996, qui joue comme son papa, issu de son premier mariage.Son neveu Alexandre Song est également joueur de football et évolue dans le club anglais d'Arsenal.